Voici pourquoi.
C’est quoi un bon boxer ?
Quand on a commencé à travailler sur notre boxer, en mars 2018, on était jeunes et insouciants. Ce qu’on ne savait pas à l’époque, c’est que cette recherche durerait… plus de deux ans et demi.
Comme d’habitude, pour commencer notre recherche, on vous a envoyé un questionnaire et vous avez été plus de 300 à y répondre.
Après plusieurs heures de travail, notre data analyst spécialisé en blockchain et machine learning tirait la conclusion suivante :
Puis, après retravail :
On avait notre cahier des charges : on voulait faire un boxer qui ne se détende pas, qui ne fasse pas de trous à l’entrejambe, avec un élastique solide.
À la recherche de la bonne usine
On ne pouvait pas s’embarquer seuls dans l’aventure, il nous fallait un compagnon de cordée : une usine qui soit prête à travailler sur ce projet avec nous.
Mais n’en déplaise à nos parents, nous étions (et sommes) encore une toute petite marque avec de tout petits volumes… Alors forcément, quand on contacte les usines pour faire un projet compliqué, ça donne ça :
Heureusement, après quelques temps, on a fini par trouver quelqu’un au Portugal qui a accepté notre projet – sans se douter qu’il en prenait pour plus de deux ans.
À la recherche de la bonne matière
1/ Un tissu qui ne se détend pas
Un tissu finit presque toujours par se détendre quand on le porte, surtout quand c’est de la maille un peu élastique… Techniquement, on dit qu’il “poche”. Et pour les boxers, qu’on étire toute la journée en marchant, ça peut devenir particulièrement embêtant.
Pour minimiser cette déformation, on a décidé de jouer sur deux tableaux :
- Ajouter de l’élasthanne de bonne qualité, ce que font d’ailleurs la plupart des fabricants de boxers aujourd’hui.
- Surtout, faire en sorte que la structure-même du tissu reprenne plus facilement sa forme grâce à une maille plus dense et plus serrée (ce que montrent les études ici ou là). La plupart des boxers tournent entre 150g et 180g/m2, on a décidé de partir au moins sur du 200g/m2.
Mais avant de choisir un tissu, il fallait aussi résoudre le deuxième problème que vous nous aviez remonté. Et ça nous pris beaucoup de temps.
2/ Retarder les trous à l’entrejambes
Quand vous marchez toute la journée avec un boxer, vos cuisses frottent l’une contre l’autre en permanence… Et au bout d’un certain temps, il finit par y avoir des trous. La seule manière de les éviter, c’est d’augmenter la résistance à l’abrasion du tissu. Mais elle dépend de plein de facteurs : longueur des fibres de coton, finesse du fil, densité de la matière…
Alors pour être sûr de ne pas se planter, le mieux c’est prendre un tissu qu’on sait résistant, puis de le comparer à d’autres sur une machine comme ça :
Le truc, c’est qu’on a commencé ce travail avec un sacré handicap : notre fil de coton devait être bio (si vous vous demandez encore pourquoi, lisez notre article sur le sujet). Or, trouver un fil de coton bio de qualité, avec une fibre suffisamment longue et résistante, c’est loin d’être évident.
Alors forcément, le premier tissu bio qu’on a testé n’était pas à la hauteur :
- Échantillon de référence (non bio) : Trou qui apparaît au bout de 40000 – 45000 cycles
- 1er échantillon Loom en coton bio : Trou qui apparaît au bout de 30000 – 35000 cycles
C’est alors qu’on nous a parlé d’un fil supposé incroyable, d’un coton non seulement bio, mais en plus d’une qualité exceptionnelle : le coton égyptien de Gizeh, habituellement réservé au marché du luxe. Sa particularité : des fibres très longues (plus de 3,6 cm quand la moyenne est de 2,5 cm) pour la résistance et très fines pour la douceur. Avec ce coton, on était à peu près certain qu’on allait casser la baraque… Alors on a fait produire un rouleau de 50 mètres, la quantité minimum.
Sauf que les tests ont donné ça :
- Échantillon de référence (non bio) : 40 000 – 45 000 cycles
- 2e échantillon Loom en coton de Gizeh bio : 20 000 – 25 000 cycles
Moins bien que le premier ! C’est en analysant les résultats qu’on a compris notre erreur : les fibres de ce coton égyptien sont si longues et fines qu’elles permettent de faire des fils très fins… Et le fil qu’on a choisi l’était beaucoup trop. Fin de l’histoire ?
Au contraire : cette finesse s’est transformée en avantage. Avec un fil fin comme ça, il est possible d’en prendre deux et les retordre l’un sur l’autre en “double-retors”. Ce côté “câblé” lui donne une solidité bien supérieure, tout en maintenant le même niveau de douceur !
On a donc décidé de refaire produire un rouleau de 50 mètres en double-retors, puis de relancer un test. Puis on a demandé à notre laboratoire de nous envoyer les échantillons testés par courrier. Résultat en image :
Certes, le premier vrai trou est apparu 5000 cycles plus tôt sur le Loom, mais sans s’affiner du tout avant et sans laisser apparaître aucune transparence. Autrement dit, il reste portable beaucoup plus longtemps.
Bref : bingo ! On avait un tissu :
- très doux, grâce à la finesse du coton de Gizeh
- qui résiste bien à l’abrasion, grâce au fil double-retors
- bien dense (220g/m2) pour ne pas trop se détendre au fil des porters
- et surtout, un tissu bio, qui n’abîme pas la biodiversité ou les travailleurs du coton
3/ Un élastique qui ne se détend pas
Vous le savez probablement : en France, on n’a pas de pétrole on a énormément délocalisé notre industrie textile depuis les années 80 et perdu beaucoup de savoirs-faire. Mais ce qu’on sait parfois moins, c’est qu’on a aussi su se ré-inventer et se développer sur le textile technique (on est le 4e pays producteur mondial !).
Donc pour cette ceinture, pas question d’aller voir ailleurs : nous sommes allés chez Berthéas, une entreprise française basée dans la Loire et spécialiste des rubans élastiques (notamment pour le secteur médical). On leur a demandé une ceinture résistante, pourvu qu’elle soit douce.
Ils nous ont proposé un fil de polyamide texturé par jet d’air pour reproduire le côté duveteux du coton. Pour s’assurer de la résistance, on a simulé un vieillissement accéléré de la ceinture en l’enfermant pendant un mois là-dedans :
Résultat avec les mots poétiques de notre laboratoire : “il n’a pas été constaté d’altération de la ceinture élastique à l’issue du vieillissement”.
Re-Bingo.
On avait la matière du boxer et un bon élastique, il fallait maintenant passer à la confection.
Faire une confection idéale
Pour décider comment assembler ce boxer, vos réponses nous ont bien aidé :
- Les coutures gênent ? On a mis des coutures plates partout dites “flatlock”.
- L’étiquette gratte ? On a supprimé cette @*#! d’étiquette qui gène toujours pile en bas du dos, et on l’a imprimée directement sur l’intérieur du boxer.
- Les cuisses remontent ? On a travaillé sur l’ourlet du bas des jambes pour qu’il serre bien.
- Ça serre trop dans la zone stratégique ? Nous avons ajouté un gousset à l’entrejambe : une pièce rectangulaire qui permet de diminuer la tension à cet endroit. Effet bonus de ce gousset : en minimisant les frottements liés aux coutures habituellement placées ici, on pense que cela retardera également l’apparition de trous.
Un dernier test pour la route
Sur le papier, notre boxer n’avait pas l’air mal. Mais l’expérience nous a montré que rien ne remplace un test en conditions réelles. Pour les baskets, c’est nous (l’équipe Loom) qui les avions portées non-stop pendant plus d’un an. Pour le boxer, on a voulu voir les choses en plus grand. On a proposé à nos actionnaires de tester la V0 de notre boxer.
Sauf que voilà : des actionnaires, on en a 600 et des boxer génération 0, on en avait 70. Donc ce qui devait arriver arriva :
Après quelques semaines d’utilisation, on leur a demandé leur avis. Et visiblement, ils en étaient plutôt contents :
Oui, mais cette prévente, c’était surtout pour comprendre ce qu’on pouvait améliorer. Voilà les problèmes qui ont été remontés :
1/ La ceinture élastique finit par s’enrouler sur elle-même dans la journée.
On s’est rendu compte qu’elle manquait en effet de rigidité. Notre fournisseur nous a proposé d’y intégrer une proportion de polyester, plus rigide que son cousin le polyamide. Problème résolu.
2/ La couture arrière est un peu gênante.
Oui, c’était la seule qui n’était pas plate. Maintenant, elle l’est.
3/ Des peluches se déposent sur le corps à la première utilisation.
On a demandé à notre usine de désormais prélaver les boxers – sur l’envers.
4/ Il n’est pas très fun.
Désolé, mais…
5/ Il brille un peu
C’est vrai qu’il brille un peu avant les 2 ou 3 premiers lavages, mais c’est aussi pour ça qu’il est doux. Comme les fils sont très fins, le tissu reflète particulièrement la lumière. En fait, c’est même un gage de grande qualité (comme pour notre pull en coton qui est fait du même fil). Tiens, vous savez ce qui ne brille pas ? Ça :
Ça coûte cher ?
Au final, notre boxer est :
- Solide, grâce une densité élevée, un fil double-retors et une bonne ceinture élastique,
- Doux, grâce à la finesse du coton de Gizeh,
- Confortable, grâce à ses coutures plates et son gousset,
- En coton biologique,
- Pas fabriqué à l’autre bout du monde : le coton est égyptien, la confection et le tricotage sont fait au Portugal et la bande est made in France.
Ce boxer, on le vend 18€. On le sait, c’est bien plus cher que les boxers de fast fashion, vendus 5€, voire moins. Normal : il nous coûte 5 à 10 fois plus cher à produire. Et c’est lié à deux choses :
1/ Le pays de confection. Les boxers de fast fashion sont fabriqués dans des pays où le salaire minimum ne suffit pas à couvrir le salaire vital des ouvrières et où la loi ne protège pas suffisamment l’environnement et les conditions de travail – le scandale actuel des travailleurs Ouïghours est encore là pour nous le rappeler. Au Portugal et en France, aucune usine ne peut rejeter impunément des produits chimiques dans une rivière, les horaires de travail sont encadrés et les salaires minimums permettent de couvrir les besoins fondamentaux des ouvrières.
2/ La matière. Notre tissu est en coton bio ET de grande qualité, ce qui est extrêmement rare et fait s’envoler les prix. Pour vous donner une idée, le coton conventionnel (ça veut dire « qui utilise des pesticides ») de bonne qualité (c’est à dire avec des fibres longues) c’est 2 à 3% de la production mondiale… Et comme le bio représente 0,5% des surfaces cultivées, ça veut dire qu’en théorie, le coton bio de bonne qualité représente 2%*0,5% = 0,01% de la production mondiale !
Au final, ce boxer nous coûte 8 euros en sortie d’usine, auxquels il faut rajouter les coûts de logistique, de livraison, la recherche et développement et la TVA. Si vous êtes un peu du métier, vous vous étonnerez peut-être que notre marge soit aussi faible. C’est vrai que ce n’est pas énorme pour couvrir deux années de tests et de développement. Mais on peut se le permettre car :
- On ne fait pas de collections. Oui cela nous a coûté cher de développer ce boxer mais on a l’intention de le vendre pendant des années, ça veut dire que ces frais, on ne les dépense qu’une fois. Au contraire, si on faisait des collections, on devrait recommencer à zéro à chaque saison.
- On ne fait pas de pub. C’est courant pour les marques de prêt-à-porter de consacrer de 10 à 20% de leur chiffre d’affaire en publicités diverses (Instagram, Facebook, métro mais aussi affiliation, code promo, code de parrainage, articles sponsorisés, influenceurs etc). On ne fait rien de tout cela, c’est ce qui nous permet d’avoir un aussi bon rapport qualité-éthique-prix.
- On ne fait jamais de soldes ni de promotions. On ne fixe donc pas de prix élevés qu’on va baisser de façon ponctuelle et inciter à l’achat.
Alors si vos boxers sont troués et que vous n’en trouvez pas à votre goût en friperie, découvrez le nôtre ici.
>> Voir le boxer <<
Mise à jour Avril 2022 :
- Suite à l’explosion du prix des matières premières et en particulier du coton bio, nous avons du augmenter le prix de notre boxer à 20€. Plus d’infos ici
Qui on est pour dire ça ? |
---|
Vous êtes sur La Mode à l’Envers, un blog tenu par la marque de vêtements Loom. L’industrie textile file un mauvais coton et c’est la planète qui paye les pots cassés. Alors tout ce qu’on comprend sur le secteur, on essaye de vous l’expliquer ici. Parce que fabriquer des vêtements durables, c’est bien, mais dévoiler, partager ou inspirer, c’est encore plus puissant. Si vous aimez ce qu’on écrit et que vous en voulez encore, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Promis : on écrit peu et on ne spamme jamais. |
30 commentaires
C’est super ce que vous faite. Je vous suit depuis vos débuts. Je pense que votre entreprise peut encore aller plus loin en confectionnant des habits avec des matières ne nécessitant pas autant d’eau comme le chanvre ou le lien et qui plus est fabrication en Europe. Regardez la marque freitag. Ils font des habits totalement recyclables.
Merci de nous soutenir depuis le début ! A notre connaissance, les boxers en 100% chanvre ou lin, ça n’existe pas : il faut toujours rajouter au moins 60% de coton sinon c’est trop irritant pour cette zone. Et la marque Freitag ne fabrique pas encore de sous-vêtements en toile publicitaire recyclée, sans doute pour les mêmes raisons.
Pour le lin, il se trouve que c’est super pour les chemises mais plus compliqué à utiliser sur d’autres vêtements. Mais si vraiment vous y tenez, jetez un oeil à https://www.kipluzet.fr/fr/ ou aux jeans en lin de dao davy
Pour les matières recyclées, nos tests montrent qu’on arrive pas à atteindre un niveau de durabilité aussi bon qu’avec des matières vierges. Mais si vous adorez cela, https://hopaal.com/ fait les choses très bien
Et pour l’upcycling, c’est super mais pas adapté à notre modèle de collection unique (car il faut s’adapter à chaque source de matière qu’on trouve). Mais bonne nouvelle, https://lesrecuperables.com/ et https://noyoco.com/pages/concept-noyoco-marque-ecoresponsable-mixte-a-paris font ça très bien ^^
Je ne vais même pas prendre le temps de réfléchir : je l’achète !
Je l’attendais, le voilà enfin !
Merci
PS : oui commentaire peu objectif en apparence…. mais pas tant que ça 🙂
Et vous n’êtes même pas un membre de notre famille !
Je suis d’accord avec Jean-Marie, justement mon mari me disait il y a quelques semaines qu’il aimerait trouver un boxer durable dont l’élastique ne se détende pas au bout de quelques mois… merci et bon travail pour la suite, vous en avez du boulot sur ce secteur 🙂
Vos messages sont toujours très intéressants et instructifs. Cette année j’ai découvert votre société et la société Hopaa qui partagent je pense les mêmes valeurs et qui associent aux termes commerce et entreprise le mot respect.
Continuez.
Vous m’avez archi convaincue. Je l’achète tout de suite pour mari et fils. Jusqu’à présent je suis très satisfaite de tous les vêtements achetés chez vous. Bravo, continuez !
Il y a plus qu’à le rentre un peu plus fun sans se la faire à la Desigual. Une version jaune, rouge, vert pomme, orange… Non ? 🙃
Ça fera un joli cadeau d’anniversaire à mon chéri ! Merci pour tout votre travail !
Super travail Loom, bravo !!
Je suis toujours épatée par la qualité de vos articles, et celui-ci comme les autres est hyper instructif, merci ! J’ai quelques questions pour lesquelles je n’ai pas trouver mes réponses dans l’article ^^ :
– pourquoi ne pas utiliser du polyester recyclé ?
– le polyester rejette des micro fibres de plastique dans les océans durant les lavage en machine ? Est-il possible selon vous de supprimer le polyester et de le remplacer par une autre fibre non issue du pétrole ?
– y-a-t-il des alternatives au polyamide conventionnel et à élasthanne conventionnel ?
– le tencel ne peut-il pas remplacer le coton qui est très consommateur en eau ?
Le débat est ouvert !
Merci et comme dit plus haut : Continuez !!
Bonjour Aliénor,
– vous voulez dire du polyester recyclé à la place du classique pour la ceinture ? Parce que cette option n’était pas disponible. Il faut savoir aussi, que, de notre expèrience, les matières recyclées sont moins performantes car moins « pures » (voir l’article sur notre basket où nous avons fait le test pour la baskey) : parfois cette différence de performance est ok, parfois elle réduit considérablement la durée de vie du produit. Dans le dernier cas, nous préférons ne pas utiliser de matière recyclée
– le polyester rejette des micro-fibres, mais également toutes les fibres teintes (mêmes naturelles) (voir ce thread : https://twitter.com/kako_line/status/1222987844723126272?lang=fr). Donc idéalement, pour ne pas en rejetter, il faudrait soit ne plus laver nos vêtements (d’où l’intéret des vêtements en laine) soit utiliser des matières naturelles (coton, lin, laine) non teintes.
– il y a du polyamide et de l’élasthanne recyclé, avec les limites évoquées pour le polyester qui sont les mêmes
– le tencel est une matière artificielle réalisée à partir de matériaux naturels : il faut des processus chimiques pour transformer la fibre de bambou en fil. Donc si on remplace le coton par le tencel, on ouvre plein d’usines de pétrochimie (pour schématiser), et on fait pousser plein de bambous : ce n’est pas une solution de remplacement.
Je vois que vous vous intéressez beaucoup à quelles sont les bonnes matières et quelles sont les mauvaises. Toutes les matières ont leur avantage et leur impact sur l’environnement : certains sur la biodiversité, d’autre sur les gaz à effet de serre, d’autres encore sur nos ressources en eau, d’autres sur notre dépendance au pétrole. Mais il n’y a pas de matière magique qui va tout régler, tout comme il n’y a pas une matière à bannir du jour au lendemain. La seule chose qu’on peut faire, c’est produire beaucoup beaucoup beaucoup moins, et garder nos vêtements beaucoup beaucoup plus longtemps
Super clair, merci pour votre réponse !
Effectivement, aucune matière n’est parfaite, et je vous rejoins sur le fait qu’il faut d’abord beaucoup moins consommer et donc avoir des vêtements résistants qu’on peut garder longtemps !
Bonjour
C’est exactement ce que j’avais envie de répondre a Alinéor. Il est temps de dire la vérité…la seule manière durable de consommer, et de consommer durable (et surtout stopper les lobbies des viscoses, un fléau pour notre environnement…qui passe pour vert dans les communications de certains), et non plus jetable. J achete de suite votre boxer pour mon fils et mon mari, et j’espère ne pas avoir a leur en racheter avant longtemps !!!! La est la seule voie
Merci pour votre initiative et la communication pédagogique que vous en faites
merci pour le soutien !
Acheté et testé ! Presque parfait: doux, beau, belle confection (il y a des couturières pro dans la famille), mais… la couture arrière entre les deux jambes se rappelle au souvenir du porteur si il reste assis sur un siège dur, et pire sur une selle de vélo (bon c’est pas atroce quand même…).Aucun moyen de supprimer cette couture ou de la lisser encore plus? Bravo néanmoins pour ce bel ouvrage.
Merci pour le retour attentif ! En effet pour la couture arrière, on l’a « plaquée » sur la nouvelle version… et selon nos tests, on ne la sentait pas 🙂 Mais peut-être que ça dépend des personnes ? On vient de demander à notre fournisseur un nouvel essai et on vous tient au courant !
Bonjour,
J’aurais une question concernant les teintures utilisées,
– Est-ce que l’usine Filmar qui s’occupe de votre filature et de la teinture utilise des teintures chimiques ou végétales?
En fait, ça dépend des fils qu’on leur achète : quand on leur achète des fils pour nos pulls en coton, les fils sont déjà teints. Mais quand on leur achète des fils pour notre boxer, ils sont écrus et c’est notre tricoteur qui teint la maille : si on achetait les fils pré-teints, comme la maille est fine, on verrait des « moirages » sur la maille du boxer ce qui ne serait pas très beau. Mais on s’aperçoit qu’il y avait d’ailleurs une erreur à ce sujet sur la page produit du boxer : elle est maintenant corrigée grâce à vous, merci 🙂
Et pour vous répondre sur le fait que les teintures soient chimiques ou naturelles : toutes nos teintures sont dites « chimiques » (certifiées Oeko-Tex bien sûr). Aujourd’hui, les teintures naturelles ne tiennent pas suffisamment longtemps, à moins d’y ajouter des « mordants »… chimiques également. On aimerait beaucoup pouvoir s’en passer mais c’est impossible dans l’état actuel des produits disponibles sur le marché. Néanmoins, on travaille sur une gamme de vêtements « écrus » donc sans aucune teinture – on fera un article sur le sujet dans quelques mois.
Et pourquoi pas un boxer sans teinture? Ca donnerai quoi?
En tout cas j’adore votre façon de faire et votre communication, pédagogique.
Ah bonne idée pour le boxer sans teinture, on va en discuter avec l’équipe produit. Et merci pour votre soutien !
Hello l’équipe 🙂 Je vois les boxers dorénavant à 20€, une hausse du prix des matières vient expliquer cela ?
Merci à vous !
Hello Nathan, tout à fait, c’est à cause de la hausse générale du prix des matières (le coton bio a fait + 100%…), de la teinture, des salaires. On explique tout ici et on va mettre un petit update dans l’article. Merci pour votre remarque !
Bonjour,
déjà un grand bravo pour ce boxer qui a l’air super écolo !
J’ai quelques questions au niveau de la bande élastique :
– pourquoi la bande élastiquée polyamide n’apparaît pas dans la composition sur la fiche produit ? Réglementairement vous ne devez donner que la composition du tissu principal ?
– la teinture de la ceinture est faite en même temps que le reste du boxer : la teinture de la bande est-elle également OEKO-TEX ?
En tous cas merci pour toutes cette transparence … et je confirme mon intérêt pour un boxer sans teinture écru, impossible d’en trouver un, vous seriez les premiers !
Bonjour Florent,
super intéressante votre remarque ! Et pour vous répondre :
1) Est-ce que c’est réglementaire de ne pas donner la compo de l’élastique ?
Selon l’article 11 de la réglementation ici,
Tout produit textile constitué de deux parties textiles ou plus n’ayant pas la même teneur en fibres textiles est muni d’une étiquette ou d’un marquage indiquant la teneur en fibres textiles de chacune des parties.
L’étiquetage ou le marquage visé au paragraphe 1 n’est pas obligatoire pour les parties textiles lorsque les deux conditions suivantes sont remplies:
ces parties ne sont pas des doublures principales; et
ces parties représentent moins de 30 % du poids total du produit textile.
Or chez nous, l’élastique représente 23% du poids total, donc il n’est pas obligatoire d’indiquer la compo de l’élastique (d’ailleurs les autres marques de boxer comme Pull In ne l’indiquent pas non plus).
2) Est-ce que la teinture de notre élastique est Oeko-tex ?
Oui, l’entreprise qui fait la teinture est certifiée Oeko-tex.
Merci pour vos encouragements et votre question qui nous a fait progresser !
Bonjour,
J’apprécie la démarche de votre marque qui a chaleureusement été recommandé par un site de référence : BonneGueule.
J’envisage d’acheter un imperméable et une parka. Envisagez vous de vendre ces produits prochainement ?
Merci.
Cordialement,
Merci à eux 🙂 Non, il est peu probable qu’on se mette à vendre ces pièces à court terme. Elles sont un peu trop « techniques » pour notre vestiaire. Quelques idées en vrac : Drapeau Noir, Octobre, Asphalte, Seagale ou bien sûr Bonne Gueule !
Bonjour,
votre démarche m’intéresse beaucoup. Ces dernières années, j’ai dû jeter un bon nombre de boxers et mon unique fournisseur à l’époque était L. S. F….
Au début, je pensais que les trous apparaissaient surtout autour d’un petit macaron brodé, du coup plus de macarons… Mais par la suite, même les boxers les plus récents et sans macarons se séparaient de leur bande élastique. Les trous apparaissaient exactement à la jonction tissu-élastique.
Est-ce un talon d’Achille des boxers ? Avez-vous testé cet emplacement spécifique ?
Merci
Nous avions fait un sondage sur les points de fragilité des boxers, et on nous avait plutôt remonté que les trous se formaient à l’entrejambe, a priori à cause des frottements répétés. Je vous avoue qu’on ne nous avait pas trop remonté de problèmes au niveau de la jonction tissu-élastique 🙂
Bonjour à vous,
C’est marrant parce qu’il y a quelques mois, il fallait des boxers à mon homme et on n’avait pas vraiment trouvé un truc foufou ça s’est donc terminé avec une commande d’une marque classique sur un site de commande en ligne, en fermant un peu les yeux sur les conditions de travail des ouvriers et des livreurs et ça nous embêtait assez fort de renoncer à nos valeurs mais tous les boxers nous avait lâché en même temps en craquant à l’entrejambe et il faut bien s’habiller pour aller bosser…
Autant pour la bouf ou la technologie je peux réfléchir par moi-même, autant je dois bien avouer que comparer des marques de textiles c’est très très compliqué. Entre la fast fashion, les marques classiques qui essayent de se racheter une sainteté et le green washing sur fb c’est compliqué. Puis il y a quelques jours j’écoutais le podcast « chaleur humaine » et j’ai apprécié qu’à aucun moment vous ne citiez le nom de votre marque mais je tenais enfin une piste… Bref de nom de famille en nom d’entreprise j’ai pu retrouvé loom.
Pour rester cohérents, on testera d’abord les chaussettes (car les cottons bio d’un concurent m’ont lâché en 6 mois) et mon homme attendra que ses boxers le lâchent pour tester les vôtres ! Mais au moins, cela a un sens pour nous. Acheter les vêtements donc on a besoin.
Enfin, j’adore vos articles qui donnent beaucoup plus de details techniques.
Bonne continuation
Merci beaucoup d’avoir creusé jusqu’à nous retrouver et merci pour les encouragements ! On espère que nos chaussettes vous conviendront mais on est plutôt confiants 🙂