Dans notre précédent article, on évoquait la « prime au vice » ou l’idée qu’une entreprise qui pollue sera plus facilement rentable qu’une entreprise qui fait attention. Oui : contrairement à ce qu’on pourrait croire, être une entreprise écolo, avec les lois d’aujourd’hui, ce n’est pas bon pour le business. Pour expliquer ce phénomène de manière la plus simple possible, on a fait cette BD.
Qui on est pour dire ça ? |
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Vous êtes sur La Mode à l’Envers, un blog tenu par la marque de vêtements Loom. L’industrie textile file un mauvais coton et c’est la planète qui paye les pots cassés. Alors tout ce qu’on comprend sur le secteur, on essaye de vous l’expliquer ici. Parce que fabriquer des vêtements durables, c’est bien, mais dévoiler, partager ou inspirer, c’est encore plus puissant. On ne fait jamais de pub : si vous aimez ce qu’on écrit et que vous en voulez encore, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Promis, on vous écrira maximum une fois par mois. |
42 commentaires
Bravo
On pourrait imaginer une étiquette
aux vertus didactiques qui indiquerait les “vices” :Coûts cachés ou principaux domages induits.
En effet, ça serait une première étape. En fait, c’est partiellement en cours, grâce à l’affichage environnemental textile qui est en cours d’élaboration (qui devrait prendre en compte notamment la durabilité du vêtement ou le pourcentage de matières recyclées). Mais il faudrait notamment que la note prenne en compte de manière obligatoire le pays de fabrication et son mix énergétique… Mais il est malheureusement peu probable que ce soit le cas.
Je découvre Loom avec grand plaisir (merci à Bon pote pour la reco). Le « pouvoir de la CB » et les étiquetages, ça ne me semble bon qu’à culpabiliser les citoyens qui sont pris en étau entre ça et toute la puissance marketing des grosses compagnies qui vont dans l’autre sens (pub, etc.). Je suis complètement d’accord avec toi, la seule façon de ré-égaliser la donne, c’est de prendre en compte les coûts « cachés » dans la note finale.
Merci ! Et merci à Bonpote d’avoir parlé de nous 🙂 Où ça d’ailleurs ? On ne voit rien sur son (super) blog. Eh oui, il faut sortir du mythe du consommateur tout puissant qui décide de tout. On va y arriver !
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/loctet-vert-par-tristan-nitot/id1556160855
Vers la fin, ta prose est sa reco number 1 😉
Bravo pour le chouette boulot que vous faites avec Loom.
On vient d’écouter ! Il recommande notre blog en même temps que les cours de Jancovici et le fabuleux livre de Corinne Morel-Darleux, c’est trop d’honneur:)
On ne peut pas faire plus clair!
Merci ! Vous me faites du bien. Vous n’êtes pas seul. Je crois que notre ultime « pouvoir » est celui de consommer. J’ai plus de pouvoir avec la CB qu’avec ma carte d’électeur. Choisir le plus en conscience de consommer quand c’est nécessaire … . Par exemple je n’achète que des masques « Auriol » fabriqués en France. Je suis ok avec vous, il faut changer la loi : reste à trouver l’angle d’attaque qui va décider nos brillants politiques …! Les ecolos qui veulent interdire les enfants de rêver sur l’aérien ? Non certainement pas. Peut être lancer une sorte de pétition nationale vers nos députés …?(cf action « on veut des coquelicots »)
Bonne journee
En effet, si on veut faire bouger les choses, il faut des actions sur les 3 niveaux :
– Les entreprises
– Les gens (en tant que citoyens qui votent ET consommateurs qui achètent)
– Le politique (au niveau local et national)
Et pour nos actions de lobbying, on travaille à réunir une coalition d’entreprises engagées, afin de faire passer les bons messages au gouvernement qui modifiera dans quelques mois la loi Anti-Gaspillage pour la filière textile.
Toujours hyper intéressant vos articles !
Tellement content d’être abonné à votre newsletter et pouvoir lire ce genre d’article 😉
Merci pour cet éclairage concernant la « prime au vice »
J’ai (vraiment) envie d’y croire concernant le changement des règles du jeu par les gouvernements. C’est un passage obligatoire surtout quand on sait que des changements de comportement individuels significatifs ne pèseront que pour -25% grand grand max dans l’empreinte carbone d’un Français selon l’étude de Carbone 4…
Hâte de lire vos prochains articles, merci à toute l’équipe
ps: sur la facture de la BD, au lieu de parler de réchauffement climatique, on peut parler plutôt de « dérèglement climatique » non ? 🙂
Merci 🙂 Et oui, nos changements individuels ne suffiront pas : il faut des changements d’abord au niveau des entreprises et au niveau politique.
Et pour votre remarque sur le réchauffement climatique, il faudrait en fait parler de réchauffement ET de dérèglement, vous avez raison…
Je rebondis sur ce dernier détail pour vous signaler que le « Guardian » ou le « New York Times » (mais d’autres aussi) ont entre autres choses fait évoluer leur champ sémantique pour désormais utiliser par exemple « urgence, crise ou effondrement climatique » à la place de « réchauffement climatique ». (source méta-média.fr, « The guardian se mobilise »). 😉
PS: Et bien sûr, bravo pour vos fringues, votre démarche, votre transparence, et vos articles et BD que je partage beaucoup.
Super intéressant, on va réfléchir aux termes qu’on utilise dorénavant mais c’est vrai que le champ sémantique doit évoluer à mesure de notre connaissance de la gravité du problème
Je suis partiellement d’accord avec vous. Les délocalisations n’ont pas créé de chômage au niveau de la planète, au contraire. C’est une vision égoïste de pays développé. Vous avez au niveau de l’environnement une vision planétaire sur le réchauffement climatique et les impacts « sanitaires » (maladies, obésité etc), mais au niveau de l’emploi et du développement économique et humain, la mondialisation a permis de sorti de la pauvreté et de la misère des centaines de millions de personnes dans le monde en leur donnant accès à l’éducation et aux soins. les paradis fiscaux sont une tarte à la creme populiste comme la lutte contre la fraude qu’on prévoit toujours d’intensifier chaque fois qu’on vote une augmentation des taxes et impôts. Laissez ces choses aux politiques populistes svp. Il faut lutter contre la prime au vice qui existe et en particulier contre le « greenwashing » utilisé par toutes les grandes entreprise pour se parer de vertus sociétales ou environnementales qu’elles n’ont pas. Je crois plus aux incentives qu’aux taxes et autres punitions et je crois plus à la force de la communication at aux choix des consommateurs qui sont certes influençables mais infiniment plus puissants pour influencer les décisions des grandes entreprises.
On est entièrement d’accord avec vous sur le fait que le développement économique a sorti des milliards de personnes de la misère, que la population mondiale est en bien meilleure santé qu’avant et que notre niveau de confort actuel était encore inimaginable il y encore quelques décennies. A ce sujet, les livres et vidéos d’Hans Rosling sont toujours géniales (si vous ne les avez pas encore vues).
Mais il ne faut pas que ça nous empêche de voir les limites de notre modèle actuel. En particulier :
– oui, les délocalisations ont beaucoup d’externalités négatives : au delà du chômage, on peut parler du manque de résilience (on le voit avec la crise du Covid), empreinte carbone (les transports), misère sociale (loin des yeux, loins du coeur), etc.
– oui, l’existence de paradis fiscaux est un problème en favorisant les entreprises les moins scrupuleuses ou qui ont de plus gros moyens pour se permettre de payer les services juridiques pour permettre « l’optimisation fiscale ». Par exemple, quand Zara achète ses vêtements au Bangladesh via une société suisse pour payer moins d’impôts, c’est injuste pour les marques comme nous qui ne veulent/peuvent pas le faire (https://www.retaildetail.be/fr/news/mode/la-maison-m%C3%A8re-de-zara-accus%C3%A9e-d%E2%80%99%C3%A9vasion-fiscale)
Et si vous croyez à la force uniquement de la communication pour changer les choses, libre à vous, mais ce n’est pas notre cas 🙂
Bonjour,
TOTALEMENT d’accord MAIS car il ya toujours un MAIS…
Moi même je suis pris au piège de la PRIME AU VICE !!!
A ma petite échelle, à mon niveau, dans mon cercle…
Alors vous voulez agir sur l’industrie textile mais comment on peut agir dans mon cercle ? Sur les autres univers pourvue je ne me fasse pas avoir par cette putain de PRIME AU VICE & que je puisse marcher en équipe & aller de l’avant dans ce monde sans lendemain !!!
Vaste travail de dingue & de SOCLE de notre société du nombril…
(Vous n’avez rien compris à mon BLABLA, c’est normal, c’est de ma faute, je ne suis pas clair ^^)
Je vous souhaite un très bon WE
François
On est sûr que plein de gens vous comprendront 🙂
C’était exactement le discours de Claude Gruffat , l’ex président de Biocoop pour ce qui concerne la nourriture et l’agriculture. C’est tellement vrai !
On ne le savait pas ! Mais il a écrit un bouquin qu’on va sûrement lire alors : https://www.lamersalee.com/livre/dessous-de-lalimentation-bio/
Bonjour
quand on réduit ses couts c’est toujours au minimum jamais au maximun.
A part cela vous oubliez que le consommateur veut payer moins cher quitte à ne vivre que d’allocation en perdant son emploi par son comportement d’acheteur c’est La France depuis 1980.
Continuez ce type d’article c’est une vulgarisation utile.
C’est le message que les gens doivent commencer à comprendre je pense que collectivement on est mûr pour l’entendre. Ce qui est bien c’est de ne pas être trop avant gardiste. Je pense que ce message est audible. Y a plus qu’à diffuser. La question que je me pose maintenant c’est est ce que ce sera un des débats majeurs de la prochaine présidentielle dans un an. J’espère car il catalyse tous les problèmes et dessine pas mal de solutions. Bravo
Merci ! Oui c’est ce qu’on disait plus bas, la communication ne suffit pas, on a aussi besoin de régulation 🙂
Bonjour,
Bravo pour votre petite BD ; nous sommes des petits paysans en bio et nous transformons tout notre lait de vache et de chèvre en fromages que nous vendons directement. Et nous constatons le même problème : les grandes exploitations agricoles intensives donc pollueuses et peu soucieuses du bien-être de leurs animaux peuvent vendre leurs produits moins chers car leurs externalités négatives ne sont pas comptées dans le prix de vente (disparition des insectes du fait des produits chimiques, pollution des eaux, pétrole utilisé pour labourer les champs et pour fabriquer les engrais chimiques (ammonitrate), achat de tourteaux de soja venant de Chine ou du Brésil, etc). Donc oui, nos produits sont plus chers mais n’utilisons pas de produits chimiques, nous produisons la totalité de la nourriture de nos animaux sur la ferme, nous respectons nos animaux, nous n’ajoutons aucun additif dans les produits que nous fabriquons et vendons (fromages, charcuterie…). Et oui, les lois sont mal faites… ou plutôt elles sont très bien faites pour ceux à qui elles profitent !
En tout cas, je vous redis bravo à vous pour votre démarche.
Bravo pour ce que vous faites 🙂
C’est en effet exactement un beau parallèle. En fait si les lois étaient bien faites, elles devraient peut-être même obliger les produits alimentaires issus de ces exploitations agricoles à afficher la liste des pesticides qu’ils contiennent encore…
Très pédagogique
Bravo
Continuez
Bonjour LOOM, j’adore lire vos articles.
Je soutiens votre démarche à 100% et je pense que beaucoup de gens accepteraient de vous soutenir, financièrement ou autre, si vous vous engagez plus loin qu’être une simple entreprise qui vend des produits.
Tenez-nous au courant !
Merci beaucoup ! En fait, on a fait une levée de fonds participative il y a un peu plus de 2 ans (cf. cet article), et elle nous a en effet énormément aidé. Pas de nouveau financement participatif prévu à court terme, mais si ça vous intéresse, on en parlera sur notre newsletter 🙂 (inscription ici)
Merci Loom ! Dès que j’en ai l’occas’…(c’est pas grand chose…) je parle de votre marque éthique à mes patients. Je communique en tentant de ne pas être trop dans le militantisme ou la persuasion.. mais plutôt dans la suggestion.
Et le bouche à oreille fonctionne ! (j’ai des retours..ils en parlent à leurs gendres, petits-fils, fils..)
J’y crois! On grignote du terrain
Je vous kiffe !
Génial ! Merci de diffuser tous ces messages 🙂
Bonjour cher Loom,
Parfaitement en phase avec vous !
Par contre niveau illustration dans votre BD, je vous suis beaucoup moins :
Dessiner pour « l’usine modèle » un truc tout neuf et pour « l’usine du vice » un bâtiment ancien … c’est franchement un mauvais message/un mauvais procès.
Les bâtiments aussi ça se recycle, ça se réhabilite (et c’est souvent plus beau et plus durable que les infâmes boites à chaussures neuves impersonnelles).
En revanche construire une jolie usine flambante neuve ça c’est beaucoup d’énergie grise !!
Vous n’auriez pas envie de diffuser un message cohérent à tout point de vue ? Un nouveau dessin ? 😉
Je dis ça je dis rien … je suis architecte et je vois notre société de consommation tous les jours plonger dans l’erreur sur les chantiers.
Merci pour votre article en tout cas !
Eleoleelou
Alors là, on n’a rien à dire à part que vous avez 100% raison, cette illustration est un peu maladroite. On est les premiers à dire qu’il vaut mieux réparer l’ancien que de faire du neuf là où il n’y en a pas besoin. En effet, on oublie souvent l’énergie grise : mieux vaut souvent réparer sa vieille bagnole que d’acheter une voiture « écolo » flambant neuve…
Je viens d’offrir à mon fils qui retape sa maison une perceuse; et il a fallu que je me batte avec internet pour savoir où était fabriquée ladite perceuse; je ne voulais pas qu’elle soit fabriquée en Chine (choix personnel, contestable, je vous l’accorde).
J’ai fini par trouver, mais je déplore que le vente d’articles de grande ou moins grande diffusion ne soit pas SYSTEMATIQUEMENT accompagné du pays d’origine (ou de fabrication) du produit.
Et pour rajouter une couche, je dirais qu’avant d’empêcher les enfants de rêver d’aérien, il serait peut-être bon d’arrêter le robinet lorsqu’on se lave les dents et de prendre une douche (rapide) plutôt qu’un bain hyper long et d’éteindre les lumières (publicités comprises) lorsqu’elles sont inutiles.
Continuez comme vous le faites, c’est rafraîchissant.
Un vieux qui pratique l’écologie sans le savoir à la manière de M. Jourdain depuis des années.
En effet, la loi n’oblige pas toujours à afficher dans le pays de fabrication, parfois sous la pression de certaines marques qui n’ont pas envie de relocaliser la production (c’est ce qui se passe dans l’industrie textile en tout cas). C’est aussi pour cela qu’on n’a pas besoin de lobbying de citoyens ou d’entreprises vertueuses, qui poussent les pouvoirs politiques dans le bon sens… Merci de nous lire !
Et pourquoi ne pas utiliser le nudge et un étiquetage genre nutriscore pour une mode responsable…
Si, complètement : c’est bien un projet qui est en cours dans l’industrie textile et qui devrait être déployé progressivement dans l’industrie textile à partir de 2023. Et c’est déjà une première étape importante. Maintenant, la question est de savoir ce qui va être inclus dans la note 🙂
Découverte et constat identique pour la rénovation énergétique du bâtiment ancien. Si vous êtes déjà très (trop) vertueux dans votre consommation (vie frugale, poêle à bois bûche et gros pulls), vous n’avez aucune aide pour améliorer vos divers postes d’isolation même si vos ressources sont largement en-dessous des plafonds. Pourquoi ? Le système d’aides est fondé sur les crédits à polluer. Donc, il faut commencer par prouver qu’en faisant des travaux vous allez polluer moins, beaucoup moins. Morale actuelle des politiques : décidez de polluer plus on vous assistera davantage.
Bon, je reste fidèle à mon objectif qui me paraît plus sensé : je contrôle mon empreinte annuelle depuis plus de 20 ans. Le résultat est probant : efficace, porteur d’une autre sorte d’abondance, mobilisateur de créativité et très joyeux tout au long du parcours.
Je vous en souhaite autant !!!
Cela me rappelle un épisode de The Good Place où un enfant avait donné des fleurs à sa grand mère il y a plusieurs siècles. Il avait reçu beaucoup de points pour cette bonne action. Et ils prenaient l’exemple moderne de la même action, laquelle cette fois-ci se soldait par des mauvais points parce que ces fleurs avaient été cultivées dans un pays en voie de développement par des ouvriers payés à coup de lance pierre, parce que le résultat de cette entreprise allait enrichir un milliardaire raciste et sexiste, parce que les fleurs ont voyagé en avion avec une empreinte carbone terrible.
Et le problème est le même ici. Les externalités ne se voient pas. Nous acceptons tacitement toutes les conditions… même quand nous voulons bien faire et même quand l’état s’y mêle. J’ai encore en mémoire que les panneaux solaires déductibles d’impôts étaient produits en Chine avec une empreinte carbone plus importante que ce que ces produits sont capables de rattraper sur toute leur durée de vie.
Est-ce la première fois où une rhétorique utopiste de l’écologie produit une injuste dystopie sociale ? Je crois à la taxe carbone, au même titre qu’une éco-taxe sur le recyclage. A l’heure où nous poussons pour plus de voitures électriques et plus de chauffage électrique sans aucun moyen de produire proprement de l’énergie, sommes nous sur la bonne voie ? Et cette taxe carbone, sera-t-elle une nouvelle manière de produire une dystopie où les plus démunis n’auront que deux vêtements différents ou une autre conséquence incongrue ? Benjamin Franklin disait qu’il valait mieux bien faire le mal que mal faire le bien. Oui, un mauvais exemple à une cause juste pourrait la tuer en route. Et je ne crois pas que le législateur soit le mieux placé pour solutionner notre problème.
Le mieux placé, c’est nous.
Nous sommes tout à fait d’accord que des lois mal pensées peuvent générer des problèmes parfois presque aussi graves que ce qu’elles essaient de résoudre. Peut-être que vous allez nous taxer d’utopistes, mais on estime qu’il faut au moins essayer. Sur l’exemple que vous donnez de la taxe carbone qui pourrait pénaliser les plus démunis, c’est en effet un vrai risque. Mais on peut envisager d’autres solutions comme par exemple un bonus-malus (où l’impact prix moyen est neutre, c’est juste qu’on oriente la consommation vers des produits plus vertueux) ou des quotas d’importations sur les pays dont l’énergie est fortement carbonée (les quotas d’importations dans le textile marchaient très bien jusque dans les années 1990-2000 avant d’être démantelés par l’OMC).
Bonjour à toi cher Loom,
Ca fait bientôt deux ans que t’as écrit ce post et depuis il s’est passé plein de choses qui ont montré combien et comment c’était vrai. La connaissance se diffuse et… une campagne de pub de l’ADEME se termine ce jour avec les « dévendeurs », ceux qui te disent qu’il ne faut pas acheter de nouveau polo car celui que tu portes sur toi semble encore en très bon état.
Pourtant, les dirigeants politiques continuent de dire que ce n’est pas possible de dire aux gens que la décroissance est nécessaire, qu’il n’est pas acceptable de dire aux petits commerçants qu’il faut vendre moins mais mieux et… Les consommateurs continuent dans leur immense majorité à consommer du vêtement de l’autre bout de la planète avec des matières de m***e parce que ça permet de libérer des ressources financières pour d’autres achats !
Je n’arrive pas à voir le bout du tunnel.
Comme dit Janco, les échelles de grandeur font qu’il va falloir se faire vraiment mal pour ça redevienne vivable et comme le rappelait Team for the Planet, pisser sous la douche ne suffira pas.
Peux tu rallumer la lumière deux ans plus tard et me redonner quelques raisons d’espérer ?
Merci à toi
Vous avez raison, il y a beaucoup de confusions dans les réactions à cette campagne de l’ADEME ! En effet, la sobriété n’est pas un problème, mais fabriquer des vêtements low cost à l’autre bout du monde, c’est est un.
Promis, on va essayer de « rallumer la lumière » dans les jours / semaines qui viennent avec un article qui rappelle les ordres de grandeur !
Merci d’avoir confiance à nous 🙂
Et voici comme promis notre article : https://la-mode-a-l-envers.loom.fr/acheter-moins-de-vetements-cest-bon-pour-leconomie-a-une-condition/
Bonne lecture 🙂