Le chino qu’on n’a plus voulu vendre

Notre chino était-il plus bon que le plus bon de tes chinos ? (spoiler : non)

Chez Loom, notre mission, c’est de concevoir les vêtements les plus résistants possibles avec le plus petit impact sur la planète et les êtres humains, le tout sans faire exploser les prix. Autrement dit, on voudrait que nos vêtements aient le meilleur rapport “qualité-éthique-prix” .

Mais en 2018, on a réalisé que ce n’était pas trop le cas de la deuxième génération de notre chino. On a acheté une demi-douzaine de chinos de diverses marques, et on a comparé la tenue des couleurs après six cycles de lavages-séchages un peu durs : 40°C sans les retourner (sacrilège) + sèche-linge. Et les résultats ne nous ont pas vraiment fait plaisir : sans être catastrophique, notre chino était loin d’être le plus résistant.

Photos en HD disponibles sur ce lien

On a donc décidé de ne pas passer de nouvelles commandes de ce chino et de rester en rupture de stock tant qu’on n’aurait pas augmenté la qualité d’un cran.

Un petit bout d’irréductible tissu

Un tissu, c’est un peu comme un plat au resto. Vous pouvez choisir celui avec les meilleurs ingrédients, parfois, la recette n’est pas ouf. Même si vous sélectionnez le meilleur fil, le meilleur tissage, la meilleure teinture, la seule façon de s’assurer que le tissu est le plus solide, c’est de tester. On a donc récupéré un maximum d’échantillons de fournisseurs et de compositions différentes, puis on les a passés une dizaine de fois en machine. Et on a découvert que, quelque part au fin fond d’un village gaulois, il existait un petit bout d’irréductible tissu qui résistait encore et toujours aux lavages. Et ce tissu, il était fabriqué par l’entreprise alsacienne Velcorix. Euh, pardon : Velcorex.

Top 2 des meilleures inventions venues d’Alsace, selon le classement Loom 2019

Le métier de Velcorex, c’est de tisser et “d’ennoblir” les tissus, par exemple en les transformant en velours ou en leur appliquant une teinture (ça tombe bien). À l’heure où toute l’industrie textile française se délocalisait en Asie, le boss de Velcorex, Pierre Schmitt, a tout fait pour maintenir le business en Alsace en mettant le paquet sur la qualité. Bilan : l’usine emploie aujourd’hui 100 personnes et tourne à plein régime (vous pouvez l’écouter parler ici et nous rejoindre dans le club de ses fanzouz). Comme teinture et eaux usées font rarement bon ménage, ils ont construit leur propre station d‘épuration et tous leurs produits sont certifiés OEKO-TEX®. C’est comme ça qu’on arrive à avoir une usine textile au milieu du Parc naturel des Ballons des Vosges.

À gauche Pierre Schmidt, à droite l’équipe Loom au complet

À la recherche de la nouvelle star de la machine à coudre

Notre premier confectionneur était bien, mais pas top. On a réalisé que pour améliorer notre chino, il fallait qu’on travaille avec une usine qui soit autant orientée qualité que nous. C’est comme ça que les gars de Velcorex nous ont présenté Andreia. C’était en septembre 2018, Loom était encore petite et l’usine d’Andreia à Porto aussi. Depuis, Andreia a embauché une dizaine de personnes. Nos deux entreprises grandissent en parallèle, et on doit vous avouer que ça a créé entre nous un attachement un poil émotionnel.

On a bossé avec elle sur chacun des points de fragilité des chinos :

  • Les coutures craquent ? On a pris un fil de couture trois fois plus épais.
  • Des fils peuvent être tirés à l’intérieur ? On a recouvert les coutures avec des biais pour que ça n’arrive pas.
  • La ceinture s’affaisse avec le temps ? On l’a renforcée avec un thermocollant plus épais.
  • Les boutons de la braguette finissent toujours par se découdre ? On passe à un zip (YKK, bien sûr) et un bouton métallique.

Et pour éviter de vous vendre un pantalon à plus de 100 euros, on a réfléchi avec elle à simplifier la confection : une seule poche arrière, pas de poche à pièce (qui s’en sert vraiment ?), pas de “V d’aisance” à l’arrière, imprimer la taille sur l’étiquette de compo plutôt que produire deux étiquettes différentes…

Le « V d’aisance », c’est cette séparation de la ceinture à l’arrière qui sert à faire reprendre votre pantalon par votre retoucheur pour le mettre à votre taille. On vous laisse imaginer quel pourcentage de la population utilise effectivement cette fonctionnalité.

Le patron des patrons

On a le tissu, on a le confectionneur, il nous manque plus qu’à développer le bon patronage. Certes, c’est important qu’un pantalon fasse de jolies fesses, mais pour prolonger la durabilité, une bonne coupe doit aussi minimiser les tensions sur les coutures et les frottements du tissu. On a donc fait appel à quelqu’un qui s’y connait, le modéliste pantalon d’une grande maison de couture. Ça nous a pris une demi-douzaine de prototypes pour arriver à une coupe qui nous satisfait vraiment.

On y est presque

Teste-moi, déteste-moi mais surtout regarde moaaaaa

On ne veut pas refaire les mêmes erreurs qu’au début, alors on teste et on reste le chino.

Première étape : lui faire subir plusieurs cycles de lavages-à-40°C-sèche-linge-et-tout-ça-sur-l’endroit. À l’oeil nu, vous pouvez voir que les résultats sont plutôt bons : il y a un peu de décoloration, mais la couleur tient très bien, même sur les zones de frottement comme la braguette et les passants de la ceinture.

Notre chino après six cycles de lavage-séchage sur l’endroit (et encore, c’est pas son meilleur profil)

Deuxième étape : porter ce chino, beaucoup. Pendant plusieurs semaines, les garçons de l’équipe ont porté les prototypes successifs pour finalement ne plus quitter le modèle final (la légende dit qu’ils lavaient ce pantalon pendant la nuit pour pouvoir le remettre au matin). Bilan : non seulement il est hyper confortable (il a juste ce qu’il faut d’élasthanne pour enfourcher son vélo facilement), mais en plus, il se déforme très peu (il ne fait pas de “poches” au niveau des genoux, par exemple). Ça, c’est parce qu’il a un secret : notre tissu contient des filaments d’élastomultiester, qui lui permettent de très bien retrouver sa forme d’origine après avoir été détendu.

Personne n’est parfait

Ce chino n’est pas parfait. C’est seulement le meilleur compromis qu’on a trouvé à ce stade entre qualité, éthique et prix. Voici tout ce qui nous semble encore améliorable :

  • Le tissu est mercerisé pour améliorer la résistance, mais au départ, ça le rend un peu brillant et électrostatique. Ces effets se dissipent après un ou deux lavages, mais on travaille sur le sujet pour changer ça.
  • Avant d’être teinte en Alsace, l’étoffe est tissée au Pakistan. Pour exiger qu’elle soit tissée en Espagne ou en Alsace (ce qu’on a prévu de faire), il faut qu’on passe des commandes un peu plus grosses.
  • Le coton utilisé est du coton conventionnel. On est en train de travailler avec Velcorex sur une version aussi résistante en coton biologique, mais on ne sait pas combien de temps cela va nous prendre.
  • Un des secrets de résistance de ce chino, c’est l’utilisation d’élastomultiester (un dérivé du polyester). 
  • Même en simplifiant la confection et en réduisant notre marge au minimum, on ne peut pas le vendre au même prix que précédemment (60 euros). Il est donc un peu plus cher, à 75 euros.

Mise à jour janvier 2021 :

  • Le coton du chino est maintenant bio.
  • Le tissu est moins brillant et moins électrostatique que sur la 3e génération, grâce à une adaptation du processus de stabilisation du tissu.
  • L’entrejambe est renforcé avec une couture doublée.
  • Le tableau de mesures a été ajusté pour que le chino soit un peu moins large aux hanches.
  • Le fil de coton et la toile sont produites plus localement : en Turquie pour la filature et en France pour le tissage.
  • Le prix du chino est 5 euros plus élevé qu’auparavant, car il nous coûte 10% plus cher à produire.

chino coton bio loom

>> Voir le chino homme <<

Qui on est pour dire ça ?

Vous êtes sur La Mode à l’Envers, un blog tenu par la marque de vêtements Loom. L’industrie textile file un mauvais coton et c’est la planète qui paye les pots cassés. Alors tout ce qu’on comprend sur le secteur, on essaye de vous l’expliquer ici. Parce que fabriquer des vêtements durables, c’est bien, mais dévoiler, partager ou inspirer, c’est encore plus puissant.

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24 commentaires

  1. Je trouve votre démarche géniale! Par contre je vous désapprouve sur la suppression du V d’aisance…. je suis couturière (enfin je l’ai été pendant 18 ans, là je refais des études 😩) et vous n’imaginez même pas combien de pantalons j’ai retouché grâce à cette valeur de couture supplémentaire. Pour aller dans le sens de votre démarche, qui veut que l’on garde ses vêtements le plus longtemps possible, il est impératif de pouvoir agrandir un peu la taille… vous devriez revoir ce pont! En tout cas je vous y encourage 😉 par la même occasion, rappeler aux consommateur que les retouches et réparations de vêtements chez des couturiers/couturières ça permet de prolonger la vie des vêtements 😉 en tout cas bonne continuation, et j’aimerais vraiment une collection femme…!

    1. Bonjour Marie, c’est hyper intéressant ce que vous nous dites. Autour de nous, personne n’utilise cette fonctionnalité. Peut-être que, plutôt que le supprimer, on aurait plutôt dû informer d’à quoi ça sert et effectivement inciter à aller voir un ou une couturière.
      En tout cas, on se le note pour la prochaine génération, merci !
      (et pour la collection femme, on y bosse cet été).

  2. J’ai un chino précédent et mon seul regret c’est qu’il est vraiment trop serré aux mollets et aux cuisses. j’avais pris la plus grande taille et j’ai la marque des coutures imprimés dans le mollet.. Avez vous prévu une coupe qui ne soit pas réservé seulement au gringalet ? 😉

    1. Bonjour Cyril, oui on a donné un petit peu plus de confort aux cuisses et aux mollets et surtout notre chino n’est plus 100% coton. Il y a un peu d’élasthanne dedans qui rend la matière un peu plus élastique et moins comprimante.

      ça c’est pour montrer notre ouverture au monde des non gringalets (notre mannequin Gabriel sera ravi d’être classé dans cette catégorie d’ailleurs 😉

  3. Hello à toute l’équipe, nul n’est pas parfait mais l’important c’est d’y tendre et franchement au vu de la qualité du chino 3 ème génération, vous vous en rapprochez à merveilles.
    Merci infiniment de tenter de rendre notre Monde meilleur 👍

  4. Pour ma part j’avais acheté votre premier modèle sorti en 2016, 100% coton et sans élasthane, et la matière, son tombé, reste très convenable.
    Il est vrai que la coupe était perfectible, mais dans l’ensemble il fait toujours bon effet.
    Je rejoins la remarque d’une internaute qui mentionne l’intérêt du « V » d’aisance, souvent marque de qualité dans la confection et pratique si l’on veut conserver sa garde-robe dans le temps.
    Autre remarque d’ordre général: pourquoi ne pas faire davantage appel à des matières comme le lin ou le chanvre, plutôt que le coton, qui offrent un pouvoir respirant bien agréable, sont produits en quantité en France, et dont la culture ne dégrade pas l’environnement comme le coton… bref je ne comprends toujours pas la prédominance du coton…
    Bien cdt

    1. Bonjour Thomas, c’est très gentil d’aimer encore notre première version du chino^^.
      A propos du V d’aisance : oui c’est une marque de qualité, mais l’avez vous jamais utilisé/ fait reprendre un pantalon par là ? si cela ne sert pas à 99% de nos clients, on préfère le supprimer car cela complique le montage du chino. On se note de poser la question à notre communauté cependant.
      Pourquoi pas de lin ou chanvre sur les pantalons ? Parce que le lin n’a pas les mêmes propriétés que le coton. Et sur un pantalon, cela fait un effet « loose », qui poche facilement et qui est beaucoup moins agréable au contact de la peau que le coton. Bref, ça ne donnera jamais un chino. Mais si ça vous tente, vous pouvez regarder les jeans en lin de Dao Davy

      Bien cordialement aussi^^

  5. Bonjour,
    je suis à la recherche d’un chino et je suis tombé sur cet article. C’est super intéressant et ça donne envie d’acquérir ce produit du coup.
    J’ai lu que vous utilisiez de « d’élastomultiester » (pas facile à écrire) qui permet au tissu de retrouver sa forme si j’ai bien compris. Je ne suis pas un expert mais du coup n’est-ce pas également le rôle de l’élastanne? En ce sens ne serait il pas possible de ne plus utiliser de l’élasthanne? Si non à quoi sert l’élasthanne alors? Merci d’avance. Cordialement

    1. Merci pour votre commentaire ! L’élasthanne permet en effet aussi un tissu de retrouver sa forme après avoir été déformé, mais seulement partiellement : il finit par se détendre au cours de la journée. La structure de l’elastomultiester est différente : grâce aux fils de polyester qui la composent, elle permet au tissu de retrouver sa forme initiale plus facilement (techniquement, on dit qu’ils permettent de diminuer la « déformation résiduelle »).

  6. Bonjour. Je me déplace uniquement en vélo et ma selle use prématurément tous mes pantalons (un jean en toile japonaise tient un an). Est-ce que le chinon v3 serait la solution ?
    Merci

    1. Alors ça dépend où cela s’use (vous pouvez nous envoyer une photo à hello@loom.fr pour qu’on vérifie) : si c’est au frottement cuisse contre cuisse, ce chino tiendra mieux qu’un jean. Si c’est vraiment frottement selle contre jean, il y a de fortes chances que plus la matière sera épaisse, dense et avec des matières synthétiques, plus elle résistera (genre le jean infini de 1083). Et d’après nos tests, tout ce qui est selvedge, tissage japonais, relief etc… tiendra un peu moins bien.

  7. Bonjour,

    tout d’abord bravo pour la démarche qui fait que je suis devenu client pour le chino… et j’en suis très satisfait.

    En revanche, j’aurais voulu connaitre votre avis sur les labels et les applications type clear fashion.. pour la quelle même si Loom a une bonne note .. certains critères Santé / Animaux restent moyens. comment connaitre votre avis sur ce sujet sur lequel je fais une étude ?

    Merci d’avance,

    1. Merci pour le retour sur le chino !

      Le secteur textile est tellement complexe qu’il est très difficile d’y voir clair quand on choisit un vêtement. Donc les labels et les applications comme Clear Fashion, c’est indispensable et on est ravis que ça existe.

      Cette appli est super à plein d’égards, notamment parce qu’elle force les marques à progresser dans plein de domaines. Mais il ne faut pas oublier que derrière une note, il y a forcément une méthodologie, et donc des choix qui ont été faits. Dans l’appli Clear Fashion, ce qui nous pénalise c’est notamment :
      – le fait qu’on ne publie pas d’audits de nos usines : c’est lié au fait quel les usines françaises et portugaises n’ont pas forcément d’audits sociaux car la réglementation des pays est suffisamment stricte
      – le fait qu’on utilise du cuir pour nos baskets : c’est en effet un choix qu’on peut discuter mais on a décidé de l’assumer après longue réflexion, cf. cet article
      – la faible prise en compte des pratiques commerciales vertueuses : pourtant il est préférable d’éviter les promotions, de ne pas vendre des prix dérisoires qui découragent la réparation, de ne pas renouveler les collections trop souvent, etc…
      – la faible prise en compte du fait que produire localement permet d’avoir une empreinte carbone plus faible : pourtant c’est mieux de produire en France et au Portugal où l’énergie est est moins carbonée
      – la non prise en compte de la gouvernance de l’entreprise : par exemple, une entreprise cotée en bourse aura plus tendance à vouloir grossir à tout prix, recouvrir la planète de ses boutiques et participer à la surproduction…

      Bref, on est pas du tout en train de dire qu’on est les meilleurs et qu’on devrait être les mieux notés sur telle ou telle appli, mais on veut juste rappeler qu’aucune note ne sera jamais parfaite 🙂

      Mais sachez qu’il y a en ce moment de nombreux travaux en cours pour rendre l’affichage environnemental obligatoire sur les vêtements, auxquels nous participons. Donc il y a beaucoup de discussions sur ces sujets !

  8. Bonjour,
    Pour tous mes pantalons,j’ai un problème d’aisance au niveau des cuisses. Pour y remédier, j’achète MEYER, marque Allemande, qui a une coupe adaptée à ma morphologie, qui reste normale.
    Il me serait agréable d’acheter mes pantalons chez LOOM. Je constate n’être pas seul dans ce cas. Je vais essayer tout de même de commander mon pantalon et vous tiendrai informé de la suite.

    Bonne continuation
    Gérard

    1. Bonjour ! Nos chinos sont plutôt généreux à cet endroit, comme vous pouvez le voir sur les photos. Et super pour Meyer, cette marque à l’air bien, on ne connaissait pas.
      Tenez-nous au courant pour cette histoire de cuisse et bonne continuation à vous aussi !

  9. hello
    Tombe sur cet article en recherchant des chinos classiques, a l’ancienne, 100% coton et SANS elastique dedans, autrement dit, une fois que le departement communication est passe par la, de l' »elasthane »; l’industrie nous vends cette abomination dans tous les pantalons comme un progres (meme le 501 !) et bien je vous invite a laver plusieurs fois des elastiques et vous verrez le resultat, ca correpond a la tenue de votre pantalon dans le temps… Sur ce salut, je vais chercher mes chinos ailleurs et je vous laisse avec vos leggings
    ben

    1. On comprend votre déception de voir qu’il y a de l’élasthanne dans nos chinos. Au départ, nos chinos étaient en 100% coton, mais hélas nos clients se plaignaient du manque de confort et surtout, de leur déformation dans le temps : ils finissaient par pocher et se détendre de façon irréversible. L’élasthanne permet de limiter cette déformation dans le temps.

      Et contrairement à ce qu’on pense parfois, l’élasthanne de bonne qualité dure plutôt bien avec les années (les élastiques que vous mentionnez sont probablement fait avec de « l’elastodienne », une matière issue du caoutchouc qui craquellent en effet assez vite avec le temps, les UVs et la chaleur).

      Cela étant dit, on est bien d’accord avec vous que dans un monde idéal, l’élasthanne – une matière issue de pétrole – ne devrait pas exister et qu’on devrait tous accepter de porter des pantalons moins confortables et qui se détendent avec le temps. Mais hélas, tant que les règles du jeu ne changent pas, on est obligés de les accepter et de se mettre au niveau des autres marques. On parle plus en détails de ce sujet dans les commentaires de cet article : https://la-mode-a-l-envers.loom.fr/le-polyester-recycle-cet-ecran-de-fumee/

    1. Bonjour Martine,
      Bonne question ! Nous avons arrêté le chino femme, car il n’a pas vraiment rencontré son public + on avait des forts taux de retour, ce qui laisse penser qu’on a eut un problème de mesure. Donc on commence avec un jean femme, et on étoffera la gamme de pantalon femme au fur et à mesure.

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