This article was originally written in French and has been translated into English mainly with AI (which is why sometimes you may see images with French text in them). We apologize in advance for any awkward phrasing. You can write to us at hello@loom.fr to help us improve these translations.

Les baskets, c’est la pièce de notre vestiaire qui s’abîme le plus vite. Alors on s'est mis en tête de concevoir une paire vraiment durable.

En avril 2019, dans les commentaires d’un article, vous nous avez dit ça :

Et ça nous a fait pas mal réfléchir. On s’est rendu compte que les baskets, c’est la pièce de notre vestiaire qui s’abîme le plus vite. C'est vrai qu'entre les chocs, les frottements, la pluie, c’est pas facile de les garder plus d’un an ou deux. Et pour ne rien arranger, les solutions de réutilisation ou de recyclage sont quasi-inexistantes.

Alors on s'est mis en tête de faire des baskets vraiment durables :

  • durables dans le sens “solides” : qui durent le plus longtemps possible
  • durables dans le sens “éthiques” : qui ont l’empreinte sociale et environnementale la plus faible possible
  • durables dans le sens “belles et confortables” : des baskets que vous aurez toujours envie de porter dans deux ans

Réunir ces trois caractéristiques, ça oblige forcément à faire des compromis. Ces baskets ne sont pas parfaites, mais oui, ce sont les meilleures qu’on ait réussi à faire.

Voici comment on s’y est pris.

With a little help from Caroline

D’abord, on a eu la chance de croiser la route de Caroline. Pour la faire courte, Caroline est une star de la chaussure : formée chez Hermès, elle est passée chez Castelbajac, a chaussé des petits artistes méconnus comme Beyoncé, Lady Gaga ou Gondry avant de monter sa marque de sneakers de luxe. On est aussi raccord sur les questions environnementales et a on a la même vision de l'entreprise (sinon elle n'aurait jamais accepté de travailler avec nous).

Quizz : trouvez sur cette photo la personne qui n’a pas été chaussée par Caroline et qui du coup est dégoûtée.

Franchement, sans elle, on ne sait pas comment on aurait fait. Généralement pour fabriquer un vêtement, il faut identifier deux fournisseurs (1- celui qui fabrique le tissu, 2- celui qui confectionne le vêtement) mais pour la chaussure, c’est une tout autre histoire : il faut trouver le confectionneur, le formier, les fournisseurs de cuir, lacets, oeillets, semelle extérieure, semelle intérieure, boîte en carton… Caroline nous a fait rencontrer directement les bons interlocuteurs : on a pu comprendre ce qui fait une chaussure de qualité, décortiquer les processus, choisir les meilleures éléments, voir de nos propres yeux les conditions de travail... In fine, la plupart des acteurs impliqués dans la fabrication de cette basket se trouvent dans un rayon de 50km autour de Porto. Non seulement ça permet de gagner en qualité et en réactivité, non seulement ça évite que la basket n’ait à parcourir 40 000 km avant d’arriver chez vous, mais surtout, ça permet à un réseau d’entreprises locales de travailler en symbiose. C’est pas ça l’avenir de l’économie ?

Comment on s'y est pris ?

Pour être certain de faire une basket qui tienne longtemps, on a lancé un sondage avec une seule question : “Pourquoi vous jetez vos baskets ?”. Puis on a épluché les 1000 réponses que vous nous avez données, et voici ce qu’on a compris.

La semelle, le talon d'Achille de la basket (lol)

En général, c’est la semelle qui vous lâche en premier.

On a traîné ce monsieur en justice car on a breveté l’expression mais sinon on est d’accord avec son analyse.

Ce qui est le plus courant chez les marques dites "de qualité" c'est d'utiliser une semelle en "gomme" (un mélange de caoutchouc naturel et synthétique) ; plusieurs usines (comme Margom pour la plus connue) proposent ce produit et chacune à sa recette. Pour choisir les plus solides, on a pris des semelles parmi les fournisseurs les plus réputés et on a mesuré leur “résistance à l’abrasion” avec une machine comme ça :

Rassurez-vous, on aura pas de semelles violettes.

La gagnante de nos tests : une semelle de la marque Bolflex (voir les résultats des tests)1.

On a aussi testé une semelle à base de gomme recyclée à partir des chutes de matière de l’usine2. Elle s’est avérée 30% moins résistante : ce n’est pas surprenant, les matières recyclées sont généralement moins stables que les matières vierges. Donc si les baskets durent 3 ans avec une semelle normale, elles ne dureraient plus que 2 ans avec une semelle recyclée ! On a donc choisi de rester sur une semelle en gomme vierge. Au niveau environnemental, ce qu’on gagnerait avec une semelle recyclée ne pourrait jamais compenser cette diminution de durée de vie. En revanche, la marque O.T.A. a la bonne idée d’utiliser de la matière non pas recyclée mais upcyclée en récupérant des pneus usagés qu’elle intègre aux semelles. Comme les gens sont en général moins lourds que des voitures, ces semelles sont assez imbattables en terme de résistance à l’abrasion.

Enfin, on s’est attaqué à la forme-même de la semelle : pour réduire sa vitesse d’usure, on a ajouté un peu de matière au niveau des zones de frottements.

Ces crans ajoutent de la matière ce qui augmente la durée de vie de la semelle sans changer son confort.

Cuir ou pas cuir ?

Pour la matière principale, on a d’emblée exclu le tissu (coton, laine, lin, polyester, etc.) : pour pouvoir porter des baskets toute l’année, il faut qu’elles soient étanches. Et puis il y a une question de résistance : sur un tissu, des trous finiront toujours par apparaître...

Même si certes, on peut profiter des trous pour faire un discret rappel couleur.

Du coup, on avait le choix entre :

  1. Du cuir animal (bovin en l’occurrence, de loin le principal cuir utilisé dans la chaussure)
  2. Du cuir synthétique : les simili-cuirs (les cuirs “plastique” comme par exemple le “skaï”) et les cuirs dits végétaux (à base de déchets de pomme, d’ananas ou de raisin par exemple).

Une des raisons pour laquelle nous avons choisi le cuir animal (bovin en l’occurrence, de loin le principal cuir utilisé dans la chaussure), c’est parce qu’il a le meilleur rapport qualité-confort : il est quasi-imperméable à l’eau, il tient chaud, il absorbe l'humidité de la transpiration (ce qui empêche les odeurs voire la formation de mycoses), il est naturellement flexible et s’adapte à la forme des pieds au fur et à mesure des semaines. Et surtout, il est très résistant : quand les cuirs synthétiques peuvent craqueler et s’abîmer avec le temps3, le cuir bovin (s’il est bien nourri) résiste.

On a tout à fait conscience que cette matière est controversée pour les marques éthiques et/ou écoresponsables. Alors on a passé beaucoup de temps à essayer de comprendre cette industrie avant de prendre une décision. C’est une des questions les plus difficiles qu’on ait jamais eues à traiter, parce qu’elle demande de prendre en compte quatre facteurs parfois contradictoires : notre confort, le bien-être animal, la pollution environnementale et la question sociale. On vous explique tout dans un article dédié à ce sujet à lire ici, mais si vous n’avez pas notre temps, voici un récap rapide de pourquoi on a choisi d’utiliser du cuir :

  • Ethique animale : Nous savons à l’heure actuelle qu’il est impossible de garantir un élevage sans souffrance animale, mais nous pensons qu’à court terme, la meilleure stratégie en faveur du bien-être animal est de favoriser le maintien et de le développement des petits élevages extensifs et aux pratiques vertueuses. Pour cela, il faut choisir du cuir produit en Europe et à moyen terme pousser un système de traçabilité du cuir qui permette de choisir des peaux provenant des élevages les plus vertueux.
  • Pollution environnementale : l’élevage est certes un très gros contributeur de gaz à effets de serre, mais beaucoup moins en Europe. Donc à condition 1- que notre cuir soit d’origine européenne 2- qu’il soit tanné en Europe et que 3- la basket en cuir tienne au moins deux fois plus longtemps que les autres, elle peut émettre moins de gaz à effets de serre qu’une basket en tissu ou en synthétique.
  • Impact social et sociétal : tous les cuirs synthétiques, y compris à base de déchets végétaux, nécessitent un processus industriel complexe, notamment à cause de l’utilisation de polyuréthane (environ 50% de la semelle). Ils sont donc aujourd’hui encore largement dépendants de l’industrie pétrolière et/ou chimique, dont le modèle nous paraît moins souhaitable que celui de l’élevage traditionnel et du tannage, qui favorise une économie plus locale, plus frugale, et à taille plus humaine. (Pour lire tout le raisonnement, cliquez ici).

Ce qu’on a compris en creusant ce sujet, c’est que pour le bien-être animal et l’impact environnemental, il faut à tout prix que ce cuir soit produit, tanné et assemblé en Europe. On s’est donc mis en quête du bon cuir européen.

Mais avant ça, il fallait trouver la bonne couleur. Au début, on se disait que les baskets blanches, c’était pas top : un peu trop salissant à la longue et tannage végétal impossible (un cuir à tannage végétal blanc, ça jaunit avec le soleil). Mais on s’est vite rendu à l’évidence : on n’est pas encore Anna Wintour et ce n’est pas nous qui allions détourner les gens des baskets blanches.

On a donc cherché un cuir blanc de qualité, produit et tanné en Europe. La difficulté, c’était d’en trouver un dont la couche de pigments blancs ne soit pas trop épaisse, afin qu’il ne perde pas ses propriétés respirantes et flexibles, qu’il n’ait pas un toucher trop plastique et qu’il ne craquèle pas avec le temps. Au final, après avoir étudié plusieurs options, on a trouvé notre bonheur chez un tanneur espagnol (Palomares) : un cuir bovin européen pleine fleur grainé. Pleine fleur, parce que c’est la partie la plus solide de la peau d’une bête – c’est là où la densité de fibres est la plus forte. Grainé, car à la différence d’un cuir lisse, il marque moins les plis notamment sur l’avant de la chaussure.

Pour l’intérieur, on a trouvé au Portugal un cuir écologiquement inégalable : un cuir bovin à tannage végétal et teinture naturelle (ça veut dire qu’il est sans chrome et sans métaux, ce qui est plus sûr notamment pour les personnes aux peaux plus sensibles, allergiques ou ayant des problèmes de peau).

Rester dans sa zone de confort

On a aussi tout fait pour que ces baskets ne vous fassent pas mal aux pieds.

On a donc d’abord travaillé sur la forme. Notre “formier” travaille avec Caroline depuis plusieurs années, et il a développé pour nous une forme à la fois élégante et confortable4 :

  • Elle remonte sur l’arrière pour maintenir le talon mais pas trop pour éviter les ampoules au tendon d’Achille.
  • L’avant de la chaussure est suffisamment bombé pour ne pas appuyer sur votre gros doigt de pied.
  • Comme nous l’ont aussi conseillé les podologues5 qu’on a rencontrés, le talon de notre basket a un dénivelé de 1,5 à 2 cm entre l’avant et l’arrière du pied.

Mais on ne s’est pas arrêté là, on a ensuite cherché à maximiser le confort de la basket :

  • Pour assurer un confort maximal, tout l’extérieur de basket n’est constitué que d’une seule pièce de cuir (même si ça coûte un peu plus cher). En effet, plus il y a d’empiècements sur la chaussure, plus il y a de coutures, ce qui rigidifie la basket au risque de la rendre inconfortable (dans le petit monde de la chaussure, on dit que ça diminue le “prêtant”).
  • La semelle intérieure de la basket (a.k.a. la “première de propreté”) est en latex à mémoire de forme - comme les matelas qui font de la pub dans le métro - et donc ultra-confortable. Et elle est amovible : ça permet de la changer quand elle est trop usée ou de la remplacer par une semelle orthopédique.
  • En plus, on a ajouté deux mousses épaisses pour entourer la cheville. On n’irait pas jusqu’à dire que vous vous sentirez comme dans des chaussons mais les images parlent d’elles-mêmes :

Un problème = une solution

Ensuite, on a essayé de trouver des solutions à tous les autres problèmes que vous nous aviez remontés :

P*** mais tu décolles ! C’est pas comme ça qu’on fait les shoes. Oh djadja !

Vos semelles finissent par se décoller ? On les a cousues au cuir via une piqûre latérale6, après les avoir collées avec une colle très résistante mais sans solvants (potentiellement toxiques).

  • Elles se trouent au niveau du gros doigt de pied ? On a mis un bout dur en fibre de résine sous le cuir à l’avant pour s’assurer que cette zone ne s’affaisse pas avec le temps.
  • Les lacets cassent ? On a pris un modèle en polyester (recyclé), plus résistant que des lacets en coton.
  • La languette glisse ? On y a ajouté un passant pour que les lacets la maintienne en place.
  • La doublure se troue au niveau du tendon d’Achille ? Un empiècement en cuir retourné renforce la zone (et évite que votre talon ne glisse).
  • Le contrefort arrière s’abîme ? C’est souvent parce que les gens ont la flemme de défaire les lacets quand ils enfilent ou enlèvent les baskets. Alors pour qu’ils glissent mieux, on a mis des oeillets aux passants (et on a trempé ces oeillets dans un bain spécial pour éviter qu’ils ne décolorent comme sur nos premiers prototypes)

Testées en conditions réelles

Même si on y a mis que des bons ingrédients, un plat peut être immangeable… La seule manière de s’assurer que ces baskets soient vraiment bien, c’est de les tester en conditions réelles. Ça fait presque un an que chez Loom, on porte les différents prototypes quasiment tous les jours. On en a même distribué quelques paires à des testeurs (vous pouvez même lire ici les retours détaillés de l’une d’entre eux ici) pour être sûr que notre avis n’est pas biaisé.

Avec ce recul, on peut vous dire que nos baskets sont parmi les plus confortables et les plus résistantes qu’on ait jamais portées. Pour être francs, il n’y a qu’un seul défaut qu’on n’a pas réussi à résoudre : le blanc, c’est salissant. Alors oui, il faut les entretenir régulièrement. On a fait le test avec un de nos prototypes et vous verrez que si vous y consacrez une demi-heure de temps en temps, vous pourrez faire croire à tout le monde qu’elles sont neuves (retrouvez d’ailleurs nos conseils d’entretien ici).

Mise à jour janvier 2021 : Et si vraiment le blanc ce n'est pas possible pour vous, les baskets existent maintenant en noir.

Pour tous les pieds

Comme on voulait que ces baskets aillent au plus de monde possible, elles sont unisexe et les pointures vont du au 57 au 47 (si on voulait faire au-delà, il aurait fallu faire développer un nouveau moule et, économiquement, on ne peut pas encore se le permettre).

Combien ça coûte ?

Pour fabriquer au Portugal une basket de ce niveau, il faut y mettre le prix : elles coûtent 49€ à produire. Pour vous donner un point de comparaison, une paire de baskets de grande marque type Stan Smith, c’est acheté en Chine aux alentours de 5 à 10€. Bref, pour pouvoir fabriquer ces baskets, payer les frais logistiques, d’expédition, la TVA, nourrir nos enfants et animaux de compagnie, le prix minimum qu’on puisse la vendre, c’est 115€ (comme d’habitude, livraison incluse et retours / échanges à notre charge).

La prévente est ouverte

baskets blanches loom montage 2

OUI ON SAIT, on vous avait dit qu’on ne ferait plus jamais de préventes . Mais entre temps le Covid-19 est passé par là et on doit faire bien attention à comment on gère notre argent et nos stocks. En plus, comme c’est une toute nouvelle catégorie de produit pour nous, on a aucune idée de la quantité que vous allez nous commander ni de la répartition de tailles… Alors on préfère d’abord vous demander et fabriquer en fonction.

La pré-commande commence dès maintenant et se terminera dimanche 14 juin à minuit. Et on vous livrera … début novembre. OUI ON SAIT C’EST MEGA LONG7.

Plus sérieusement, le Covid a bouleversé beaucoup de choses chez nos fournisseurs. La bonne nouvelle, c’est que celui qui fabrique nos chaussures a son carnet de commandes bien rempli : en ce moment, ceux qui produisent bien et localement ont le vent en poupe. La moins bonne nouvelle, c’est que si on ne veut sacrifier ni la santé des gens qui travaillent dans son usine, ni la qualité de nos baskets, il faut accepter d’attendre 5 mois. Mais à choisir, on préfère toujours faire bien que faire vite, et on sait que vous le comprenez.

Mise à jour janvier 2022 : Ces baskets sont dorénavant accessibles en vente directe.

Qui on est pour dire ça ? 
Vous êtes sur La Mode à l’Envers, un blog tenu par la marque de vêtements Loom. L'industrie textile file un mauvais coton et c'est la planète qui paye les pots cassés. Alors tout ce qu’on comprend sur le secteur, on essaye de vous l’expliquer ici. Parce que fabriquer des vêtements durables, c’est bien, mais dévoiler, partager ou inspirer, c’est encore plus puissant.
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Sources des notes :

  • L'étude d’EcoTlc qui dit que “La réalité du recyclage des chaussures usagées est assez crue : il n’y a pas (ou si peu) de solutions de valorisation" est disponible ici.
  • L'étude de 2017 menée auprès de 60 podologues, dont 83% d'entre eux conseillent un talon de 2 à 4 cm est disponible ici.

Notes

1 Et pour les initiés : oui, on a testé une Margom, et oui la Bolflex est meilleure même si les résultats nous montrent que ce sont deux très bonnes semelles.

2 C'est ce qu'on appelle recyclage pre-consumer. En gros, ils récupèrent les semelles défectueuses ou non conformes et ils les refondent pour en faire de nouvelles. Par rapport à un recyclage post-consumer, la qualité est meilleure car la matière première est bien plus homogène.

3 On n'a trouvé aucune étude qui objectifie ce résultat, nous répétons donc ce que les fournisseurs nous ont dit. Nous creuserons ce sujet à l'avenir.

4 Il y a tellement de formes de pied différentes, qu’une basket ne sera jamais confortable pour 100% de la population. Mais un bon formier sait faire une forme qui soit confortable pour le plus grand nombre.

5 Le sujet du dénivelé sur les chaussures (on appelle ça aussi le "drop") est très débattu chez les podologues. Mais selon cette étude de 2017 sur 60 podologues, 83% d'entre eux conseillaient un talon de 2 à 4 cm.

6 C'est un montage similaire aux fameux cousus Blake ou Goodyear des chaussures de ville (où la semelle est entièrement cousue sous la chaussure), mais adaptés aux baskets (où la semelle remonte légèrement sur les côtés).

7 Mais la deuxième saison de Baron Noir a mis aussi trois plombes à sortir, et pourtant ça valait le coup d’attendre, non ?

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Selon une étude d’EcoTlc : “La réalité du recyclage des chaussures usagées est assez crue : il n’y a pas (ou si peu) de solutions de valorisation".
C’est ce qu’on appelle une “filière” : un écosystème d’entreprises proches les unes des autres qui ont l’habitude de travailler ensemble. C’est ce qui a été détruit en France avec les délocalisations de l'industrie textile dans les années 90.
La résistance à l'abrasion est un test qui permet de simuler les frottements d'une semelle contre le sol. Le résultat est donné en "volume perdu" : plus ce volume est élevé, moins la semelle résistera longtemps à vos promenades.
Un modéliste pour pieds en quelque sorte.
On ne connaît aucune marque qui fait des aussi longs tests en conditions réelles.
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