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Notre jean est un peu spécial : il devrait trouer moins vite que les autres à l’entrejambe. Pour en arriver là, on a travaillé pendant trois ans.

article jean loom newsletter 2022

23 mai 2022. On appuie sur le bouton qui envoie la newsletter annonçant la sortie de notre jean bleu homme. A première vue, rien de révolutionnaire pour une marque de vêtements. Sauf que ce jean, il est un peu spécial : il devrait trouer moins vite que les autres à l’entrejambe. Pour en arriver là, on a travaillé pendant trois ans, inventé un nouveau test d’usure avec notre laboratoire et fini par développer notre propre tissu dans les Vosges. On vous emmène avec nous.

Les trous à l'entrejambe, la maladie des jeans

Avant de se lancer dans la fabrication de notre jean, on vous avait envoyé un petit questionnaire : “C’est quoi le problème avec vos jeans en général ?”. Et à question simple, réponse simple : le problème, c’est les trous à l’entrejambe.

On a reçu ça x500.

Eh oui : quand on marche, la cuisse frotte contre l’autre cuisse (ou plutôt : contre le bas de la fesse), ce qui fragilise le tissu du jean puis finit par le trouer.

Pour fabriquer le nôtre, il fallait donc d’abord comprendre pourquoi certains jeans trouent plus vite que d’autres. Notre premier réflexe : écumer les centaines d’articles sur internet consacrés au “crotch blow out” (c’est comme ça qu’on dit “trou à l’entrejambe” au pays du jean) et à sa (ses ?) cause. Mais sur les sites et forums américains, personne n’était d’accord : toile trop fine, présence d'élasthanne, coton de mauvaise qualité, coupe trop serrée, coutures trop épaisses, humidité liée à la transpiration…

article jean loom recherches forums
Les Américains ils ont inventé ChatGPT, mais pour la solution aux trous des jeans, ils cherchent encore.

Mais alors… comment tirer ça au clair ?

Un jour, on a eu une révélation : la vérité sur les trous des jeans se cache très probablement… dans les chinos. Eh oui, notre chino Loom, on le vend depuis 2019 et on est sûrs d’une chose : on ne nous a presque jamais remonté de trous à l’entrejambe, et les rares clients à avoir percé cette zone font un usage intense du vélo ou de la moto - bref, nos chinos ne trouent pas à cause du frottement de la marche.

article jean loom taor porte chino
C’est pas Taor (notre mannequin qui porte le chino) qui vous dira le contraire.

La question était donc tout simplement : quelles sont les spécificités du jean par rapport un à chino qui pourraient expliquer la formation de trous à l’entrejambe ?

A la recherche du coupable

Cette question nous a permis de d’éliminer la plupart des hypothèses trouvées sur ces sites américains :

  • Les jeans trouent parce qu'ils sont trop fins : non, un chino est généralement plus fin qu’un jean.
  • Les jeans trouent parce qu’ils sont trop serrés aux cuisses : non, à l’entrejambe, les jeans et les chinos ont à peu près la même coupe.
  • Les jeans trouent à cause de facteurs exogènes (humidité liée à la transpiration, tension quand on bouge…) : non, a priori on fait à peu près la même chose avec un jean qu’avec un chino.
  • Les jeans trouent parce qu’ils ont de l’élasthanne : non, comme la plupart des jeans, la plupart des chinos contiennent un petit pourcentage d’élasthanne pour le confort.
  • Les jeans trouent parce que leur coton est de mauvaise qualité : non, il n’y aucune raison pour que les fibres de cotons utilisées dans les jeans soient plus courtes ou de moins bonne qualité que celles utilisées dans les chinos.
  • Les jeans trouent parce que leurs fils sont de moins bonne qualité : non, même s’il est vrai que dans les années 70, une partie des jeans étaient tissés avec des fils dits “open-end” (moins chers et peut-être moins résistants à l’abrasion), 95% des jeans sont aujourd’hui tissés avec des fils traditionnels “ringspun”, comme les chinos.

Il nous restait donc seulement deux hypothèses à tester :

Hypothèse n°1 : la couture double. La couture intérieure de la jambe des jeans est plus épaisse que celle des chinos – une couture double qui pourrait causer des frottements plus intenses que sur les chinos.

Suspect n°1 : la couture double du jean, peut-être coupable malgré son air innocent.

Hypothèse n°2 : la rugosité. Les fils des jeans sont plus gros que ceux des chinos : leur tissu est donc plus rugueux. Quand une cuisse frotte contre l’autre, c’est un peu comme si un papier de verre frottait le tissu.

Suspect n°2 : la rugosité du jeans (pas ce gentil petit cheval).

Nos tests en laboratoire

Pour tester nos hypothèses, on a décidé de simuler les frottements avec notre laboratoire (SMT), lors un test dit “Martindale” : une machine frotte le tissu jusqu’à ce qu’un trou apparaisse. Le résultat se compte en nombre de cycles : plus le nombre est élevé, plus le tissu est résistant.

Article loom jean illustration martindale
Une machine Martindale en action.

Pour commencer, on a voulu vérifier que le test Martindale simule bien ce qui se passe dans la vraie vie : on a donc testé un tissu de jean et un tissu de chino pour vérifier qu’en labo aussi, le jean troue plus vite que le chino.

Mais quand on a reçu les résultats, surprise : en laboratoire, le jean avait tenu deux fois plus longtemps que le chino (100 000 vs. 50 000 cycles). Le contraire de ce qui se passe dans la vraie vie…

Alors on a réfléchi deux secondes (ok, plutôt deux semaines) : ce test Martindale ne peut pas simuler ce qui se passe réellement à l’entrejambe, puisqu’il utilise la même matière standard pour frotter contre le tissu. Or, quand on marche, c’est le tissu qui frotte contre lui-même ! On a appelé notre labo et imaginé ensemble un autre type de test où on remplace la "laine abrasive" standard par le tissu lui-même. Après quelques ajustements sur le bon niveau de pression, ce test répondra au doux nom de “Résistance à l'abrasion des étoffes méthode Martindale modifiée tissu contre tissu, pression 12 kpa”.

Quelques jours plus tard, les résultats du nouveau test tombaient :

article jean loom test laboratoire

Bingo ! On avait trouvé un test laboratoire qui simule bien ce qui passe dans la vraie vie : le chino résiste (au moins) trois fois mieux que le jean aux frottements : 100 000 vs. 35 000 cycles.

On pouvait donc passer à l’étape suivante : tester nos deux hypothèses pour trouver la cause de ces trous intempestifs sur vos jeans.

Pour tester la première hypothèse (la couture double du jean), on a remplacé le tissu simple par un tissu avec couture sur la machine Martindale… Quand on a reçu les résultats, on s’est aperçu que ça ne changeait rien : la couture ne fragilise pas le tissu. Reconnue non coupable.

Pas d’apparition de trous au bout de 100 000 cycles.

Par élimination, il ne restait donc qu’un seul coupable potentiel : la rugosité. Pour vérifier cette hypothèse, on a décidé de faire tester plusieurs types de jeans : des plutôt lisses et des plutôt rugueux. Et tous les résultats nous ont confirmé que plus le jean est épais et rugueux, plus il troue vite :

  • Un jean le plus fin qu’on ait trouvé (marque Muji) résiste hyper bien : il dépasse les 100 000 cycles haut la main.
  • Un jean brut assez épais (marque Uniqlo) ne résiste pas très bien : 35 000 cycles. Par contre, quand on rend la toile moins rugueuse manuellement avec du papier de verre avant de l’envoyer à tester, il tient beaucoup mieux et dépasse aussi les 100 000 cycles !
  • Un jean assez rugueux à cause de l’utilisation d’un fil “open end” ne tient pas très bien : 16 000 cycles seulement.
  • Un jean brut et son équivalent délavé (et donc moins rugueux) :  le premier tient 70 000 cycles, beaucoup moins que le second qui rompt à 100 000 cycles.

Bref, après plusieurs mois d’essais (et quelques milliers d’euros dépensés…), on avait enfin identifié le coupable : la rugosité. Exactement le contraire de ce qu’on aurait pu penser intuitivement : un jean de cow boy bien épais risque de trouer plus vite à l’entrejambe qu’un jean tout fin.

article jean loom cow boy yoga pants
S'ils avaient su, tous les cowboys auraient porté des pantalons de yoga.

Et maintenant, ne restait plus qu’à développer notre tissu. Deux options s'offraient à nous.

  1. Tester plein de tissus existants chez les fournisseurs et choisir le meilleur.
  2. Développer le nôtre : plus incertain, plus lent, plus cher… mais avec l’espoir de créer un tissu peut-être plus performant que ceux qui existent déjà !

Vous devinez déjà ce qu’on a choisi, non ?

Direction les Vosges

Pour trouver une usine qui accepte de faire un tel développement avec nous, il fallait se lever de bonne heure. C’est du temps, de l’argent et on n’est pas Levi’s. Au départ, on espérait commander max 10 000 mètres de tissu par an, soit un peu plus de 100 000€…  Économiquement pas très intéressant pour un industriel.

Pourtant, Tissage de France, l’usine des Vosges qui fabrique le denim de la marque 1083, a tout de suite accepté de travailler avec nous sur ce projet. Le deal : on partage les coûts de développement et si ça marche, l’usine pourra réutiliser tout ce qu’on a appris ensemble dans d’autres projets avec d’autres clients (c’est déjà ce qu’on avait fait avec succès lorsqu’on a développé nos chaussettes).

article jean loom visite tissages de france
Nous dans les Vosges avec Tissage de France(6 indices sur cette photo vous permettront de retrouver l’année de notre visite).

Pour développer un tissu denim pas trop rugueux mais qui garde quand même une belle tenue, on a décidé ensemble de tisser :

  • Un denim pas trop épais (poids de 12 oz),
  • ... avec un fil dit “ringspun” (plus doux que son équivalent “open-end”),
  • ... issu de coton peigné (dont on a retiré les fibres les plus courtes pour plus de douceur et de résistance, ce qui est normalement réservé aux t-shirts ou aux chemises pour lesquels on recherche de la douceur)
  • ... et le tout en coton bio, bien entendu.

Mais on ne n’est pas arrêté là : on voulait aussi résoudre le 2e gros problème remonté dans notre questionnaire : le fait que les jeans se détendent et finissent par prendre une taille. Pour ça, au lieu de filer l’élasthanne en même temps que les fibres de coton (la méthode classique dite “corespun”), Denis, le directeur de l’usine, nous a recommandé de retordre deux fils de coton autour d’un filament d'élasthanne (la méthode “guipée”, plus chère mais a priori plus efficace).

article jean loom comparaison techniques filature
A gauche : la méthode “corespun”, à droite la méthode “guipée”.

Il nous a fallu quelques essais pour faire les derniers ajustements (notamment sur la taille du fil d’élasthanne), et enfin : on a réussi à tisser un denim qui tient la route. La preuve :

  • Sur le test qu’on a inventé (abrasion tissu contre tissu), notre jean dépasse les 200 000 cycles ! Au-delà donc de tous les jeans qu’on a pu tester.
  • Sur le test de déformation résiduelle, l’allongement résiduel après 1 minute est de seulement 1,8%, ce qui est tout à fait honorable : sur les 6 autres jeans que nous avons testé, un seul a fait mieux.

Oui mais si c’est pour faire un denim solide mais moche, ça ne sert pas à grand-chose, n’est -ce pas ? Bonne nouvelle, notre tissu ressemble à ça :

article jean loom rendu jean
Un denim avec juste ce qu’il faut d’aspérités (notamment grâce à l'élasthanne guipé) pour lui donner du caractère.

C'est dans la poche

Avec le développement du tissu, on avait fait le plus gros. Parce que pour confectionner le jean, on savait à qui s’adresser : 5D, notre usine portugaise géniale spécialiste des pantalons (et qui fabrique pour plein de chouettes marques françaises).

article jean loom 5D dans Le Monde
Une usine tellement chouette que Le Monde a même fait un reportage sur eux en 2022.

Comparé à celui de notre tissu, notre cahier des charges pour la confection était assez simple… On voulait :

  • Une coupe semi-slim.
  • Des poches assez profondes pour votre téléphone et assez solides pour vos clefs.
  • Une braguette zip parce que c’est plus pratique et que ça délave plus joliment.
  • Un premier prélavage sur le jean brut pour ne pas qu’il rétrécisse chez vous.
  • Des passants de ceinture renforcés.

Après quelques allers-retours sur la coupe, on tenait notre jean ! Beau, confortable et solide. C’était parti pour la première production.

article jean loom essayage jean
Séance d'essayage concluante.
Parenthèse : ouille le prix
Ce jean, on le vend 100€. Oui, c’est pas donné… mais ce n’est pas si cher que ça.
D’abord, la phase de développement nous a coûté pas mal d’argent : entre les tests labos, le développement d’essais de tissage et les allers-retours sur les prototypes, on en a eu pour une dizaine de milliers d’euros (sans compter notre temps de travail).
Ensuite, le tissu coûte environ 15€/m à produire, soit presque deux fois plus cher que les toiles classiques made in Italy : coton bio, filature ringspun, coton peigné, fil d'élasthanne guipé plutôt que corespun, made in France… notre éthique et nos choix de qualité ont un coût.
Enfin, la confection est soignée et made in Portugal, avec donc des salaires bien plus élevés que 95% des jeans du marché, fabriquées majoritairement en Asie ou au Maghreb.
Mais comme on ne fait ni collection, ni soldes, ni pubs, et que nos actionnaires ne nous poussent pas à faire une grosse marge (plus de détails ici), on ne le vend “que” 100 euros (pour l’instant - ce prix pourra changer avec l’inflation sur l’énergie et les matières premières).

Solide mais pas increvable

Cela fait bientôt un an qu’on a lancé ce jean : on commence à avoir du recul sur la façon dont il vieillit. D’abord, les personnes qui l’ont acheté ont l’air très satisfaites : il est noté 4,7/5 par plus de 100 personnes, c’est vraiment génial.

article jean loom avis jean
Des compliments qui nous remplissent de joie - et nous inquiètent un peu pour la vie sociale de ce Guillaume.

Ce jean résistera-t-il aux trous à l’entrejambe pour l’éternité ?

Non.

D’abord, sur plus de 2000 jeans vendus, on a déjà eu 3 remontées de trous : des gens qui avaient une pratique régulière du vélo ou de la moto. Or, on a conçu ce jean pour bien résister aux frottements “cuisse contre cuisse”… mais il ne sera pas beaucoup plus résistant que les autres jeans pour les frottements “cuisse contre selle” (même si à chaque fois, les clients concernés nous ont dit qu’ils avaient troué leur jean Loom moins vite que les autres).

Et même pour les frottements liés à la marche classique, s’il résistera probablement plus longtemps que la moyenne, il est très probable qu’il finisse lui aussi par trouer un jour : bref, comme n’importe quel vêtement en matières naturelles, ce jean finira par s’user.

article jean loom trous entrejambe (1)

Est-ce qu’on pourrait fabriquer un jean encore plus résistant ?

Impossible, à moins d'utiliser beaucoup de matières synthétiques : pour augmenter la résistance d'un vêtement, le plus simple reste de remplacer le coton par du polyester. Problèmes :  ce n'est pas agréable au porter, ça retient les odeurs et surtout, on pense qu'il y a urgence à ce que la mode se désintoxe de son addiction au plastique (on vous en parle dans cet article).

Ces trous, est-ce si grave ?

Pas tant que ça. Parce que comme tous les vêtements, un jean, ça se répare. En fait, les jeans se réparent même plus facilement que les autres vêtements. D’abord, leur alternance de fils bleus et blancs fait qu’ils sont peu uniformes visuellement… et que les réparations peuvent donc être quasi-invisibles. Pour les trous à l’entrejambe, on peut donc ajouter un patch de tissu à l’intérieur du jean au niveau du trou puis le recoudre avec un fil de la bonne couleur… Et voici le résultat :

Une réparation qui coûte entre 20 et 30€ et que la plupart des ateliers de retouche-couture savent très bien faire.

En plus, même si la réparation se voit un peu, ce n’est pas si grave : les experts du denim considèrent que ce qui fait la beauté d’un jean, ce sont les marques de ce qu’il a vécu. Le délavage (on a d'ailleurs fait tout un article sur le sujet), les accrocs, les réparations, bref, la “patine” sont autant de cicatrices qui lui donnent de la valeur – et que plein de marques essayent d’ailleurs de reproduire artificiellement en usine.

article jean loom trou vieillissement artificiel
La marque A.P.C vend même des jeans "usés naturellement" plus chers que ses jean neufs.

Conclusion : ne nous trompons pas de combat

Si notre jean finira par s’abîmer et qu’il se répare relativement facilement, est-ce que ça valait le coup de s’embêter autant ?

On espère que oui : si le premier trou à l’entrejambe apparaît un ou deux ans plus tard que d'habitude, c’est toujours ça de gagné. Et puis, pour développer ce jean, on a dû comprendre la science derrière les vêtements, et ça, ça nous anime vraiment. Enfin, soutenir les usines françaises en faisant de la R&D avec eux, c’est une mission qu’on trouve noble et passionnante.

Mais il faut rester lucide : le vêtement inusable, ça n’existe pas… et ça n’existera jamais. Le plus important pour garder un vêtement longtemps, ce n’est pas sa qualité intrinsèque : c’est surtout comment on en prend soin. Les vêtements de nos grands-parents étaient sans doute bien moins résistants que ceux d’aujourd’hui. Pourtant, ils les gardaient beaucoup plus longtemps. Parce qu’ils savaient les entretenir, les réparer, les raccommoder.

A notre tour, il faut qu’on réapprenne collectivement à prendre soin de nos vêtements. Mettre une serviette avant de manger des pâtes à la tomate, raser les bouloches de ses pulls ou de ses chaussettes, laver délicatement ses pulls en laine, recoudre nos boutons, réparer les accrocs… et raccommoder les trous à l’entrejambe de nos jeans.

Bref, des vêtements qui durent longtemps, ce sont surtout des vêtements qui vieillissent bien.

Achetons-en moins, prenons-en soin.

Mise à jour mars 2024

  • Le tissage de ce jean est désormais réalisé en Italie (et non plus en France). Hélas, en France, les minimums de commande étaient trop élevés et les délais de production trop longs pour nous. Dans une période compliquée pour les marques éthiques et où notre trésorerie est limitée, nous avons opté pour un denim italien (chez Candiani, un tisseur réputé). Pour garder un tissu qui résistera longtemps aux trous à l’entrejambe comme notre tissu français, nous en avons fait passé plusieurs au test d’abrasion que nous avions inventé avec notre laboratoire (plus de détails ici). On espère un jour pouvoir revenir à notre tissu français.
  • Le tissu italien est à peu près du même poids que le tissu français. Il est légèrement plus élastique, ce qui lui apporte un peu plus de confort et fait qu’il se détend un peu plus au fil des portés.
  • Avantage du savoir-faire italien : la couleur brut ne dégorge plus
le jean loom

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